Il revient toujours!

Chapitre 7: De nouvelles questions.

William était en face des médias, il gardait un visage stoïque malgré ce qu'il venait d'arriver.

Je n'étais qu'un figurant. Comme si je n'avais été témoins de rien. Je tournais les talons pour retourner dans le bâtiment lorsque quelqu'un attrapa mon poignet. Je jetas un coup d'œil par dessus mon épaule, c'était une journaliste. Elle devait en avoir marre de ne pas réussir à avoir une interview de William et se rabattait donc sur moi, l'option de facilité.

"Bonjour monsieur. Je suis journaliste au New-York Times. Voudriez vous bien m'accorder une minute? Un de mes collègue est actuellement avec votre patron, William Afton, pour l'affaire ayant eu lieu ici un peu plus tôt dans l'après-midi. J'aimerais avoir des informations plutôt sur la franchise du Freddy, sur son passé, ses origines, les projets futurs. Et pourquoi pas d'autres choses dans le genre."
Après l'avoir laissé finir sa présentation, je répondis poliment.
"Je ne vois pas en quoi je pourrai répondre à ces questions. William est le proprio, moi je suis juste un de ses amis.
-Un de ses amis vous dîtes? Vous pourrez peut-être nous renseigner sur sa vie personnelle! Sur sa fille par exemple!"
Alors qu'elle avait repris la parole, je repassas la grande double porte. Je l'entendais jurer de l'autre côté et je me dirigeas sans plus attendre vers la salle principale pour inspecter les dégâts.

La fenêtre était éparpillée en des milliers de morceaux à mes pieds. Et quelques goutes de sang étaient au sol. La folle avait dû se couper en enjambant. Je me dirigeais vers le local de rangement pour récupérer de quoi nettoyer ce bazar quand la double porte de l'entrée claqua, ce qui me fit faire un saut de surprise. Je me pencha pour voir le hall d'entrée mais il n'y avait personne. Aucune trace de vie n'était là.
"William? C'est toi? T'es où?"
A quoi d'autre pouvais-je m'attendre en parlant au mur? Aucune réponse ou juste la voix de William. Je n'eus rien de ça. Un rire d'enfant résonna derrière moi, me glaçant le sang.
"Putain il se passe quoi maintenant?!"
Je ne savais plus faire bouger mes jambes et un juron était ce qu'il y avait de plus simple à dire quand on se retrouvait plonger en plein Shining. Que devais-je faire? Retourner à la vue des journaliste que j'entendais piailler dehors ou rester en intérieur alors qu'il venait de se passer quelque chose digne de films?

Je sortis calmement, me disant que j'aurais le temps de nettoyer avec William une fois les interviews terminées. J'eus à peine un pied à l'extérieur que la journaliste d'un peu plus tôt me ressautait dessus.
"Vous vous êtes enfin décider à ressortir! Je me présente. Amy Gordien. Je m'excuse pour mes manière un peu.... indécentes., me dit-elle en glissant sa carte de visite dans ma main.
-Tss. Pas besoin de vous excuser. Moi c'est Jack Emily. J'imagine que vous avez déjà entendu parler de mon frère.
-Oh oui je me souviens de ce nom, la famille Emily est la famille ayant vécue la plupart des tragédies de ce lieu. Pourquoi êtes vous ici? N'avez vous pas peur d'une soi-disant malédiction entre ce lieu et votre sang?
-Une malédiction? C'est une boutade j'espère. Je ne suis pas superstitieux. Je ne crois en ces malédictions, les horoscopes, les esprits, les démons et autres choses dans le genre. J'ai pas besoin d'y croire.
-C'est pourtant bien les rumeurs qui courent.
-Et bien j'en ai rien à foutre!"
Je lui avais crié dessus. J'étais entrain de m'énerver. Cette journaliste n'avait à peine plus d'esprit qu'un enfant!

En entendant mon cri de frustration, les journalistes qui accaparaient William se turent un instant. Un silence de mort tomba sur tout le monde et les regards étaient braqués sur moi. Les journalistes se mirent d'un coup à murmurer. J'entendis mon nom et les prénoms de mon frère et mon père. Visiblement, une fois de plus je restait inutile, sans importance.
Je retournas une fois de plus, n'ayant déjà plus en tête ce que j'avais entendu à peine plus tôt.
Je ne savais plus où aller. chaque endroit me paraissait chaque seconde un peu plus dangereux, jusqu'au moment où une note retenti. Puis une autre suivie et ainsi de suite. La boite à musique venait de s'activer.