Il revient toujours!

Chapitre 2: Que puis-je faire?

"Michael.... Comment as-tu pu finir comme ça? Je ne veux pas... Je ne peux pas."
J'étais seul avec lui dans cette pièce. Personne ne voulait venir. J'ai toujours été seul de toute façon. Et dès que quelqu'un me rejoins je le perds.
Je caressa la joue de Michael en le regardant dans les yeux. Je ne pouvais rien faire... Encore une fois j'étais inefficace, inutile! Et je ne peux pas changer qui j'étais. Et à tout jamais je resterai qui je suis.

Comment je me suis retrouvé ici? Je n'ai plus aucun souvenir de quand j'ai quitté Michael et de comment je suis rentré dans ce maudit bâtiment. Il y a des enfants autour de moi ainsi que ces créatures ignobles. Je m'étais juré de ne jamais revenir pourtant! Qu'est-ce que je peux être con! Je n'aurai jamais dû revenir et je le savais mais j'avais l'impression que quelqu'un, quelque chose, voulait que je vienne. Et peu importe quelle entité me donnait cette sensation, je pouvais la suivre. Je me devais de la suivre.

Je visita les différentes pièces, en cinq ans le bâtiments a bien changé et c'est agrandi. Il y a une salle exprès pour Foxy et en rentrant dedans je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire.
"Salut mon vieux. Tu fais toujours la gueule? Où est ton perroquet? De toute façon tu n'en as pas besoin."
Je rigola devant sa vieille tronche défraichie. J'aurai parié que le personnel avait interdiction de toucher aux animatroniques. William déteste qu'on touche à ses bébés. Et puis, personne ne voudrait y perdre une main. Je sorti de la cave des pirates et me rendis dans une autre pièce juste à coté, chaque pièces étaient visitables librement... sauf quand le patron dégage les enquiquineurs comme les enfants trop bruyants dans la cuisine. Cette seconde pièce n'était éclairée qu'à un endroit. Une boîte à musique gigantesque en forme de cadeau dans le fond de la salle. C'était la salle privée pour les "riches" qui ont les moyens de se réserver 3 animatroniques ainsi que des bornes d'arcades, flippers. Ainsi que, visiblement, une grosse boîte à musique. J'appuyais sur un interrupteur pour allumer toute la salle. La seule chose qui s'alluma fût une scène avec trois animatroniques dessus, un ours comme Freddy en plus grand et avec des couleurs plus dorées, un lapin faisant la taille d'un homme adulte et qui était tout aussi doré que l'ours et il y avait aussi un castor assis à une batterie un peu derrière. Ils étaient éteins et ça m'arrangeait bien. Quelque chose attira mon attention mais je mis un bon moment à comprendre quoi. Une toute petite musique sortaient de la boîte en forme de cadeau d'anniversaire. Je m'approcha et j'entendis une petite voix disant quelques simples mots et d'un coup, la marionnette sauta d'un coup à l'extérieur comme si c'était un "Jack-in-the-box". Je me pris son masque dans le front et ça me fis un mal de chien au points que j'en tombas par terre, la surprise d'avoir cette créature étant éjectée de son carton n'y était pas pour rien non plus!

Je restas allongé à terre un petit moment, fixant les globes oculaires vides du masque. Mon cœur battait extrêmement vite, beaucoup trop vite pour la simple frayeur que je viens d'avoir. Le masque avait l'air de vouloir me parler avec sa grande bouche ouverte, ça en devenait effrayant. Je me releva et une simple phrase apparût dans mon esprit. Comme si la marionnette à qui je tournai maintenant le dos me l'avais glissée dans le cerveau.
"Sauve les."
Je regarda la marionnette par dessus mon épaule, elle s'était redressée et me regardait dans les yeux. Enfin, je sentais ses trous qui lui servent d'yeux être pesant sur moi, je me sentais dévisagé en-face de cette créature. J'étais certain d'une chose, elle était pas une simple pièce, une simple marionnette de Jack-in-the-box. Il y avait une pensée dans cette machine, une vie qui ne demandait qu'à s'exprimer.
"Que puis-je faire?! Comment je peux les sauver?! Qui dois-je sauver?"
Je hurla dans cette pièce vide comme un fou. La boîte à musique commença à se remonter automatiquement, ramenant la marionnette à l'intérieur. Je me pencha pour regarder l'intérieur mais je dû détourner le regard. Les néons du plafonds se reflétaient fortement sur les mécanismes métalliques et mes yeux me firent vraiment mal pour le peu de temps que j'ai regardé. Je cligna des yeux pour me réhabituer à la pénombre de la grande pièce, à chaque clignement je voyais une image rémanente du visage de la Marionnette.