< Partie Unique >

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. Tomura view .

« J'ai toujours pensé que rien ni personne ne pourrait nous séparer, tu sais, tu pars, je pars...

Mais aujourd'hui je ne te vois plus, je ne te sens plus..
Ton odeur n'imprègne plus nos draps.. Même tes vêtements n'ont plus d'odeurs..

J'ai l'impression que la terre a arrêtée de tourner depuis ton départ.
Mais bordel t'es où ? Hein dis moi t'es passée où ?

Je tue, tu tues.

Mais là je suis seul, seul et incroyablement perdu.

Tu l'entends ça ? Putain mais est-ce que tu l'entends ça là ?

Je suis perdu sans toi, la terre ne tourne plus, les gens sont tous fades, je suis fade.

J'ai l'impression d'être mort, que toute la vie que tu as enflammé en moi est partie en même temps que toi.

Que tout l'espoir que tu as osé insuffler en mon être à brûler, fini en cendre.

Ironique tu ne penses pas ?

Bordel tu me rends timbré, comme si j'étais sain d'esprit de base...
Tes cheveux (c/c), tes yeux (c/y), ton sourire, ta voix, même les papiers de bonbons éparpillées partout me manquent.

Tu me manques. Mais ça je l'ai déjà dis non ? Alors je vais te dire ce que je ne t'ai jamais dis.

Je t'aime.

Je t'aime à en crever. J'aurais pu mourir pour toi. Tu entends les niaiserie que j'ose dire pour toi ?

Non bien sûr, tu ne les entends pas, puisque tu n'es plus là.

Mais je m'en fou, je vais continuer, continuer jusqu'à ce que tu reviennes, où jusqu'à ma fin. Peu m'importe.

Alors oui je t'aime, depuis cette nuit, cette nuit où j'ai vue la femme que tu étais vraiment.

Il faisait doux cette nuit là, une légère brise de vent agitait nos cheveux, ton parfum venait me chatouiller le nez alors que tu étalais une épaisse couche de rouge à lèvres carmin sur tes lèvres si désireuse.

A ce moment là, je n'en avais pas conscience mais ce maquillage ne te servait pas à être "belle" mais il t'aidait à cacher la femme que tu es.

La femme qui tues. La femme au talon qui claque sur le sol recouvert du sang de ses victimes. Celle qui ce tapis dans l'ombre.

Le Roi est tombé pour toi ce soir là, je suis tombé pour toi cette nuit là.

A la fin de ce carnage, de ton carnage, tu souriais. Pas un sourire dément, pas un sourire sadique, non juste un sourire calme et posé.

Et moi, je t'ai regardé, immobile, figé comme si le temps c'était stoppé en pleine course.

Je n'arrivais pas à détacher mes yeux de ton visage si calme, si paisible. Si beau.

𝚆𝚒𝚝𝚑𝚘𝚞𝚝 𝙵𝚎𝚎𝚕𝚒𝚗𝚐𝚜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant