1 - Oui je le veux (Clexa)

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Voilà mon premier OS, j'espère qu'il vous plaira, en tout cas ça ma bien amusé de l'écrire. Il contient une scène sexuelle, donc si vous ne voulez pas la lire arrêter vous à ce sigle là (⚠️)

Bonne lecture à tous,

Azeyis28

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La musique résonne, mais je ne l'entends pas, du moins je la perçois au loin, c'est comme si elle était là sans l'être. Des lumières vertes et bleues se reflètent sur mon corps. Je suis habillée d'un top brassière noire qui laisse apparaitre mon ventre plat, un pantalon noir et des baskets blanches viennent compléter ma tenue. Mes cheveux blonds sont lâchés dans mon dos recouvrant au passage le tatouage de l'infini sur ma nuque. Je suis belle et je le sais, c'est une évidence. Sachant que j'ai tout fait pour l'être ce soir. Tout fait pour qu'elle me remarque, qu'elle m'admire, qu'elle m'aime encore plus qu'elle ne le fait déjà et ce depuis 5 ans maintenant.

Je me trémousse sur la mélodie qui à mes oreilles est diminuée, trop occupée à la regarder pour me concentrer là-dessus. Mais bras fins sont relevés au-dessus de ma tête, ils se balancent, bougent au rythme de la musique, ils créaient une danse sensuelle qui lui est destinée.

Je suis au milieu de la piste, elle est assise sur sa chaise un mojito dans la main droite, son autre main sur sa cuisse, elle frappe le tempo. Ses yeux émeraude me fixent, ils brillent comme des spots lumineux dans la nuit, je sais qu'elle a envie de venir mais, elle préfère me faire languir et j'adore ça. Je continue à danser, une, deux, trois musiques passent, elle est toujours à sa place, son verre est vide, elle n'a plus d'excuse, elle n'a plus le choix.

Je souris, car je sais que j'ai gagné. Elle pose avec grâce son verre sur la table, laissant nos amis qui ont l'habitude, depuis que l'on sort ensemble, de ne plus exister à ses moments-là. Je vois Raven derrière ma brune, un sourire mi-exaspéré mi-amusé est dessiné sur son visage, elle en a tellement l'habitude de notre jeu de séduction, d'ailleurs, c'est elle-même qui nous a poussé à le faire et on y a pris gout.

Ma créature s'avance vers moi, elle est au ralenti, les autres danseurs deviennent flous, il n'y a qu'elle. Rien qu'elle. Elle est habillée, d'un tee-shirt noir, d'une chemise à carreaux jaune et noire, d'un pantalon noir également et de chaussure militaire jaune. Elle est magnifique, qu'elle soit en pyjama ou en jogging sandale, elle est toujours magnifique.

Son visage fin et parfaitement bien dessiné s'approche du mien, je sens son souffle chaud sur mon visage, je me noie dans ses yeux vert foret, je les adore. Je déglutis difficilement face à temps de beauté, c'est comme regardé une statue grecque au musée du Louvre. Elle est parfaite, aucuns défauts apparents, lisse et travaillée à jusqu'à que le résultat soit parfait. Lexa Woods est cette statue, ma statue grecque qui fait battre mon cœur depuis exactement deux mille cent quatre-vingt-dix jours. Soit 6 ans exactement.

On s'est rencontrée au lycée, même classe, elle était nouvelle, je l'ai admirée dès le moment où elle a passé ça tête dans cette salle de classe. Son style garçon manqué, sa voix, ses gestes, ses yeux, son corps... j'en suis tombée éperdument amoureuse. Nous étions amies, durant un an, ça était le cas, je l'aimais et je ne voulais pas la perdre alors je n'avais rien dit sur mes sentiments. Et puis un jour, peu-avant le bal de promo du lycée, elle est venue me voir et m'a demandé si je voulais être sa cavalière. J'ai accepté. Le soir du bal, j'ai dansé avec elle et puis tout naturellement je l'ai embrassée, j'ai fini par faire le premier pas même si elle l'avait fait, en quelque sorte, en m'invitant. Elle y a répondu, confirmant au passage que je ne lui étais pas si indifférente que ça. Par manque d'air, nous nous sommes arrêtées, elle m'a souri, m'a regardé comme la 8ᵉ merveille du monde. Je me sentais belle à côté d'elle, je me sentais désirable. Alors on s'est ré embrassée, on a scellés nos lèvres durant un temps indéfini, et on ne s'est plus décrochés jusqu'à que soit élue le roi et la reine du bal. Nos noms furent appelés, d'abord la surprise, puis un sentiment de bonheur s'est emparé de moi et surement d'elle aussi. Nous avons dansé en tant que reine et reine du bal de promo et puis nous nous sommes embrassées devant l'ensemble du lycée. Plus rien n'avait d'importance, pas même les regards dégoutés de certains ou les crises de jalousie de nos prétendants respectifs. Depuis ce soir-là, nous sommes ensemble, je sais que c'est la femme de ma vie, mon âme-sœur, ma moitié, mon rayon de soleil, mon tout.

OS - ClexaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant