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Je pose les clés sur le comptoir de la cuisine et regarde l'appel avec un sourire nerveux.
Je laisse l'appel durer un peu juste pour l'énerver avant de répondre.
- Il n'est jamais trop tard pour répondre à ses ennemis cher Pedro.
Il s'énervait derrière, je le sentais et putain. Comment j'adorais sa.
Pedro - Où est ma fille ?
Je souris amusé. Le culot est toujours là on dirait.
- Fait pas comme si tu ne savais pas enfin. Je sais que tu nous vois. Je sais que tu sais où nous nous trouvons vieux. Le reste, ne dépend que de ta sale gueule.
Il à cassé quelque chose le boug.
Je me soutiens à la porte une main dans la poche pour attendre que le petit papa termine son jeu d'acteur.
Pedro - Ne touche pas à ma fi -
- Ta fille ? * Rire nerveux* Le jour où t'auras les couilles de te ramener, je l'attacherai *Serre mes mâchoires afin de rester neutre * Je la mettrais face à ta sale gueule juste pour que tu puisse voir le plaisir que cela me procurera de la voir souffrir chaque seconde tout sa Pedro, tout sa devant toi enculé.
Je ferme les yeux en entendant un cri aigu venir des escaliers... Je l'avais aperçu avant. Ses moindres fait et gestes.
Pedro - Je vais te - Petit Santana. T'a pas intérêt à toucher à un seul de ces cheveux est-ce que tu m -
- Maintenant, tu vas me faire le plaisir de fermer ta gueule et ramène tes petits couilles.
Je jette le téléphone en serrant mes poings levant doucement ma tête vers elle.
C'est ce que je ne voulais pas voir... Ces larmes réussissaient à détruire tout une putain de carapace. Elle me fendait en faible.
- Anaya.. Fait pas sa. - Avertis - Je -
Elle descend des escaliers en pleures et se dirige vers la porte pour l'ouvrir.
D'un pas,
- Je te tiens. - L'attrape par la taille -
Elle se débat de ses petits bras alors je l'ai jeté sur mon épaule.
