𝐢𝐯.

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28 octobre,

cela fait un mois que je n'ai rien écrit, l'envie m'en a été coupée, ou du moins je ne savais pas de quoi parler, mis à part de ce foutu professeur qui n'arrête pas de trouver des prétextes pour rester avec moi. son comportement me dérange, et personne ne semble le remarquer, personne ne semble se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond chez lui alors je n'ose pas en parler, effrayé à l'idée qu'on me prenne pour un fou. même mes "amis" ne me comprendraient pas.

ces pages sont les seules témoins de mes émotions et ressentis, je n'en parle à personne d'autre. je dois faire semblant de me sentir bien et à l'aise avec moi même, alors que c'est tout l'inverse. je ne comprends pas pourquoi les gens veulent tant être avec moi, pourquoi on me complimente à longueur de journée. je ne comprends pas parce que je ne vois pas ce qu'il y a de beau dans la tristesse.

heather.

𝐒𝐔𝐈𝐂𝐈𝐃𝐄 𝐈𝐒 𝐏𝐀𝐈𝐍𝐋𝐄𝐒𝐒, short story. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant