Chapitre 1: mon arrivée

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Depuis ma plus petite enfance, j'ai ce que que l'on appelle une défaillance physique, à cause de ça je me suis faite harceler, insulter et parfois même frapper. On me surnomme même l'Anomalie. Ce complexe a littéralement détruit ma vie. Quand je rentrais chez moi  j'étais couverte de bleus. Personne ne peut imaginer le mal que ça fait avant de l'avoir vécue. le jour ou tout a changé, ma vie s'est métamorphoser. Désormais je repense sans cesse à ce que me disait ma mère: ''tu es pitoyable, tu sert a rien, quelle déception.''





Je me suis toujours demandé, pourquoi? pourquoi moi et pas eux? Qu'est-ce qu'il m'était arrivé pour que je me retrouve dans cette état la. Cela fait neuf ans que je ne suis pas retourné dans un établissement scolaire, et aujourd'hui c'est le grand jour, je vais en pension, ma mère est morte il y a une semaine mais je ne suis pas vraiment triste, elle me maltraitait et me frappait, mon père je ne l'ai pas vue depuis des années et mon f... non! bref. En allant jusque à la calèche qui était sensés m'emmener à la pension, je croise un rat, non deux! Trois! Une horde de rats était comme attirée par moi, j'ai beau marcher de plus en plus vite il me suives et me rattrape.
-allez vous en, aller partez. J'abandonne et je me dirige vers la calèche.
-bonjour Mlle... Akarunoshiga c'est ça? Me demande le cocher, avec son chapeau haut de forme et ses gants en satin noir.
-oui c'est ça monsieur.
Quelle jeune fille bien élevé. Panse le cocher. Quand je me retourne pour m'asseoir dans la calèche et qu'il voit l'autre coté de mon corps plein de tout petits trous, le cocher sursaute de terreur et pousse un cris strident. Il me dit d'un ton sec et terrifié,
-s... s... sortez de là, a... a... allez vous en. Je ressent la peur en lui comme si c'est moi qui la ressentais, du dégoût lui comme moi ressentions du dégoût en la présence d'un être aussi répugnent que ce que je suis. Une larme coule sur ma joue et le cocher sans va à toute vitesse sur son bolide (la calèche).
-alors mes valises et moi allons marcher jusque à la pension je crois.
Or les rats pas du tout horrifié par mon apparence me suivent toujours, un peu comme si j'étais leur mère.
A mi chemin je m'arrête pour souffler, je prend deux ou trois gorgées de mon eau. puis je reprend ensuite ma route, tout de même essoufflée. J'arrive enfin,
-je suis arrivé! Pensais-je. Devant moi se trouvait un château bleu magnifique, scintillent de mille feu, des étoiles ornaient les murs!
-Pas banal pour une pension, pensais-je très perplexe, mais tout de même enthousiaste.
-j'avoue que je m'attendais plutôt a un manoir délabré, tout gris et pas très accueillant. J'étais émerveillé devant se beau bâtiment.
-Bonjour mademoiselle, bienvenue dans notre établissement.
-B... bonjour madame, je m'appelle Akar...
-oui, oui, je sais, vous vous appelez Akarunoshiga, vous avez une anomalie physique et vous êtes la par-ce que vos parents vous ont abandonnés. me dit une femme qui semblait être la directrice de la pension. elle était un peu maladroite dans ses paroles, mais bon il y a une partie de vérité dans ce qu'elle dit 
-mes parents ne m'ont pas abandonnés. Ils sont morts! Lui criais-je à la figure.
-peu importe. venez je vais vous faire visiter notre établissement. nous entrons dans le château par une grande porte en métal et nous arrivons directement dans une grande salle de réception, tout était magnifique et ressemblait à l'extérieur, bleu et brillant. Les autres élèves étaient en sortie pour que je puisse m'installer sans avoir de moqueries. Mlle Mika la directrice avait vraiment tout prévu pour que je puisse me sentir bien. Elle me fait ensuite visiter la cantine, puis les dortoirs.
-ta chambre se nomme le rat, elle tout au bout du couloir à gauche. Installe toi et normalement quand tu auras finit les autre seront là. Me dit Mlle Mika. Je la remercie et pars m'installer. En entrant dans la chambre je remarque qu'il y a déjà deux lit de pris, j'en déduis donc que je ne vais pas être seule. Je pose mes affaires là où il reste de la place et je m'allonge sur le lit qui est maintenant le miens.  Je m'assoupis pendant une quinzaine de minutes, quand je me fais réveiller par un garçon qui entre dans la chambre. Il parle avec une fille.
-tu as vue se que j'ai fait dans l'arbre. Lui dit il.
-no... allait elle lui répondre quand elle me voit et sursaute, non pas parce que j'avais un truc bizarre sur la moitié de mon corps, mais par ce que j'étais dans sa chambre.
-qui es tu et que fais tu dans MA chambre?
-désormais c'est aussi ma chambre, je suis désolé si je dérange mais je pense que n'ai pas trop le choix. Ne vous inquiétez pas je me ferais petite. Je leur dis d'un air gêné.
-bon je vais faire les présentations. Moi c'est Oroïnu et lui c'est karumé mais tous le monde l'appel karu et toi?
-oui? Quoi et moi? Enfaite je n'avais pas vraiment écouté j'étais perdue dans mes pensées.
-ah moi c'est Akarunoshiga mais comme mon prénom est très long appelez-moi juste Aru. Comme j'étais sous la couette et que j'étais sur le côté ils ne pouvaient pas voire l'autre partie de mon corps. Tout au fond de moi je savais très bien que s'ils me voyaient ils partiraient en courant et crieraient que je suis un monstre. Sans faire attention forcément je me retourne, et la fille dont je n'avais pas du tout retenue le nom fit comme je l'imaginais. Karumé quant à lui est juste venue s'asseoir à côté de moi et m'a dit
-ne t'inquiète pas tu n'es pas toute seule. Il souleva son t-shirt et la je vis un grand trous dans son ventre. Je souris et me dit que je vais être très bien mais que ça ne vas pas être de tout repos.

A.A.A.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant