18) le nouvel vie

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- madame, monsieur est arrivé et il aimerait beaucoup vous voir

- moi? Heu oui... dites lui que je suis là dans 10 minutes...

Quand elle sortit, je me recouchai en soupirant... je ne sais pas pourquoi, mais j'étais épuisé donc je fermai les yeux. Sans que je ne puisse rien y faire mes pensées ne pu s'empêcher de dérivé vers lui comme toujours. J'en venais à me demander s'il ne m'avait pas jeter un sort pour autant hanter mes pensées...

5 ans... 5 ans que même séparé, même enchaîné ici je ne cessais de penser à cette idiot de rouquin souriant. Je me surprends même a avoir cette terrible envie de le revoir et de le prendre dans mes bras. Comme avant... Il est vrai que c'est après avoir perdu des choses qu'on se rends compte de leur valeur. C'est pareil pour les personnes on dirait.

Parfois je me demandais si je n'ai pas fait une conneries de partir, je me demande si j'aurais dû m'enfuir avec lui comme il me l'avait proposer. Peut-être que là j'aurais pu être heureuse, mais d'un autre côté, Keigo aurait eu les moyens de nous retrouver et il l'aurait tuer... En plus quand je repense à la souffrances de maman, je me dis que peu importe ce que je perds je dois me venger au nom de celle-ci. Je lui dois au moins ça et puis peut-être qu'après, je pourrais enfin faire mon deuil et peut être réfléchi à quoi faire par la suite. Pour l'instant, je dois mettre mon plan a execution et celui dont j'ai besoin n'est pas Eijiro, mais Keigo...

Je sorti de mes rêveries en entendant des pas se rapprocher. Je me levai soudain en voyant mon "mari" pu plutôt mon maître, mon propriétaire... bon on va dire mari c'est plus simple bref, je le vis entrer dans la chambre.

- qu'est-ce que tu as a sursauter ainsi je t'ai fait peur?

- euh non non... Bien... Bienvenue à la maison monsieur Keigo...

- tu m'a dit de t'attendre 10 minutes, mais ça fait 30 et tu étais coucher?

- excusez moi ... Euh

- es-tu malade?

En disant cela, il posa doucement sa main sur mon front afin de prendre ma température. Une mine légèrement inquiète s'afficha sur son visage, mais je pris sa main et lui souris afin qu'il soit un peu plus rassuré sur mon état de santé.

- non ça va ! Je... Je vais ranger vos affaires.

- tu es certaine?

- oui ! Vous n'avez pas à vous inquiétez pour moi.

Je lachai sa main et voulais me dépêcher de sortir, mais il m'arrêta et ferma la porte derrière lui.

- bah alors? Tu sais tu me vexée Maii. Ça fait un moment qu'on ne s'est pas vu. Même pas un bisous? Tu m'évites?

- non évidemment que non... Je me disais que vous devriez être fatigué et... Je voulais vous laisser vous reposer pendant que je range vos affaires.

- hum...

Il me fixa un moment puis souris. Il fit m'assoir et posa sa tête sur mes cuisses puis ferma les yeux et me parla tout doucement.

- tu es mignonne, mais laisse les servante faire ce genre de truc. Toi ton rôle s'est bien de t'occuper de moi... De rester avec moi...

- oui désolé... Vous avez raison.

Je posai ma main sur son front et il était tout chaud voir même brûlant. La première chose que j'ai dû apprendre en venant ici c'est qu'il était toujours, toujours toujours malade lui. Son système immunitaire faisait plus la grève que les Français. Toutefois, il haïssait les hôpitaux comme un enfant de 5 ans donc qui devrait toujours se coltiner le travail et s'occuper de lui, Bibi...

L'impacte D'une RencontreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant