Le préambule

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-Je t'avouerai que j'en ai ma claque de rester aussi longtemps en forme titan... J'oublie comment marcher à 2 pieds après...expliqua Pieck.
-Va dire ça à Magath.
-Roh ça va soit pas si méchant Gradub, plaisanta Pieck
-Arrête avec ce surnom !!
-Excusez moi monsieur. Bon, je vais y aller !

Pieck commence à se lever lentement, à l'aide de sa béquille.

-Salut le grincheux, ajouta t-elle en s'en allant après lui avoir adressé un geste de la main.
-Pff...

Il resta un peu seul, essayant de retrouver ses esprits alors qu'il était obnubilé par la fabuleuse, magnifique, Pieck. Peu de temps après, Porco se leva et alla traîner dans les couloirs, ne sachant pas trop quoi faire pendant le temps qu'il lui restait avant de prendre le train pour aller à Liberio. Soudain, le capitaine Magath lui dit de préparer ses affaires car le train était déjà là. Sans plus attendre, Porco s'exécuta, heureux de pouvoir retrouver sa famille.
Ils grimpèrent tous dans le train, Pieck et Porco se mirent l'un en face de l'autre. Ils ne discutèrent pas beaucoup, ils échangeaient juste des regards sans pouvoir, ni vouloir, mettre un terme à cet échange. Le trajet arriva à son terme, tous les guerriers purent retrouver leurs proches.
Quand la visite accordée aux jeunes guerriers fût écoulée, ils furent obligés de quitter le camps de nouveau.

-Bon bah c'était bien, dit Pieck.
-Parle pour toi, mes parents ont pas arrêté de chialer, annonça Porco.
-De toute façon on reviendra...
-Espérons.

Ils se quittèrent et partirent en direction de leur chambre pour y déposer leurs affaires. Une fois cela fait, Porco se dirigea vers la salle prévu pour se nourrir et y croisa Pieck, à quatre pattes.

-Qu'est-ce que tu fous ?! demanda agressivement Porco.
-J'ai plus l'habitude de me déplacer debout maintenant alors je me mets à l'aise.
-T'as une béquille et puis tout le monde va avoir peur de toi, lança Porco qui était pour le moins désespéré de l'attitude de sa collègue.
-Mais non ils ont l'habitude ! Ça leur fait pas peur du tout !
-Bah en même temps ils en profitent pour se rincer l'oeil, logique qu'ils ont pas peur...
-Alors toi...
-Je dis juste la vérité, dit Porco en haussant les épaules. Allez accroche toi à mon bras...ajouta t-il, les joues virant au rouge et essayant de le cacher tant bien que mal.
-Merci... T'as décidé d'être gentil aujourd'hui ?
-Oh si tu veux je pourrais te laisser au sol pour que tous les autres cons t'observe bizarrement, mais je suis pas autant un connard.
-C'est ça ouais, répondit-elle en souriant.
-Bon allez, on mange et ça te dis de faire un tour après ?
-Oula il t'arrive quoi ?
-Mais rien !! C'est juste que j'ai rien à faire et que je veux pas rester dans ma chambre à m'ennuyer.
-Bon, je suis d'accord mais tu pourras me servir de béquille ? J'ai pommé la mienne, déclara Pieck.
-Une vraie bonne à rien celle-là...
-Oui mais en attendant la bonne à rien à eu un titan avant toi !
-Tu sais quoi ? Je retire ce que j'ai dit, débrouille toi, répondit Porco en la posant par terre avec un sourire narquois.
-Je te déteste...
-C'est réciproque.

Tout à coup, les autres hommes rentrèrent dans la pièce. Pieck étant une des seules femmes dans ce bâtiment, ils se proposèrent tous pour l'aider. Quelle bande de merde... Porco, devant ce spectacle, ne fit rien, toujours vexé par la remarque de Pieck. Mais il n'en était pas moins énervé et jaloux de ces autres hommes, près à sauter sur elle. Il finit de manger en prenant son temps, et vola enfin à la rescousse de Pieck.

-Je crois qu'elle a envie que vous la laissiez un peu tranquille, allez jouer ailleurs, dit-il froidement.
-Ah bah enfin tu te décides à m'aider, se plaignit Pieck.
-J'aurais pu ne pas le faire, me fais pas regretter.
-Pardon pardon. Tu peux redevenir ma béquille du coup ?

Porco lui offrit son bras, lentement, en détournant le regard comme si, s'il osait la regarder il serait retrouvé raide mort sur le sol. Pieck le remercia et celui qui lui servait de béquille, l'amena manger. Il la regardait manger, comme si c'était un événement duquel il ne fallait absolument pas détourner les yeux. Il pensait réellement qu'elle était la meilleure personne qu'il avait rencontré de sa vie. Elle termina, beaucoup trop vite au goût de Porco, qui ne se lassait pas de l'admirer.

-Bon, tu voulais aller faire un tour pas vrai ?
-Oui, mais t'es sûre que tu sais pas où t'as mit ta béquille ?
-Bah oui. Pourquoi ? Tu veux pas que je m'appuie sur toi ? demanda t-elle en se donnant un air offensé.
-Non, au contraire, je suis honoré de devenir un simple objet.
-Bon, on va où ? formula Pieck.
-Tu vas voir.

Fin du chapitre 1

{°Merci...°} Porco x Pieck frOù les histoires vivent. Découvrez maintenant