{°Merci...°} Porco x Pieck fr

Le calme avant la tempête

-C'est quoi tout ce bruit ? demanda Pieck pour elle-même.
-Il y a une fête avant le discours. Prépare toi, il y a pleins de trucs à manger apparemment, répondit Porco, venant de rentrer dans la pièce.
-Porco ! s'exclama la jeune femme en sautant dans les bras de celui-ci.
-T'as l'air de bien avoir dormi aujourd'hui à ce que je vois.
-Oui !
-Content de le savoir.
-Moh t'es mignon !
-Qu-Quoi ?! Non !!! Espèce de folle, protesta Porco essayant de cacher ses rougeurs.
-Tu rougis ou je rêve ?
-Tu rêves. Bon bref, prépare toi. Je t'attends devant la porte, précisa Galliard en quittant la pièce.

Pieck se prépara le plus rapidement possible et se précipita vers la porte pour retrouver son Porco. Le possesseur du titan Charrette retrouva Galliard face au mur et tout rouge. Finger signala sa présence et s'agrippa à sa béquille humaine tandis que celle-ci était en pleine crise de fangirlisme. Ils descendirent tous les deux et rencontrèrent Reiner.

-Salut.
-Bonjour, répondit simplement le possesseur du Cuirassé.
-Toi aussi tu vas à la fête ? demanda Pieck.
-Ouais, mais je vais aller chercher les petits avant.
-On pourrait y aller tous ensemble non ?
-Putain je veux pas traîner avec ce déchet, protesta Porco.
-Sois pas si désagréable Gradub.
-Tch.

Ils se mirent donc en route, Pieck traînant Porco pour qu'il daigne à les suivre, à la recherche de leurs futurs successeurs. Les rues étaient remplis de petits établis où on vendait de la nourriture par exemple, comme l'avait précisé Porco auparavant. Il y avait aussi des guirlandes accrochées tout au long des rues. Finalement, après quelques minutes et quelques enfantillages de Pieck pour avoir de la nourriture, les trois guerriers trouvèrent les petits.

-Reiner, Pieck, Porco ! s'exclama Gaby toute contente.
-Salut les enfants, les salua Pieck.
-Reiner on voulait te demander quelque chose, déclara le petit Udo mal à l'aise.
-C'est pas qu'on veut profiter de toi mais...articula Falco sans finir sa phrase.
-On a plus d'argent et on veut acheter à manger, ajouta Gaby avec un regard suppliant.
-Très bien. Vous voulez quoi ?
-Ces sandwichs là, désigna Sophia.
-Tant que t'y est Reiner, tu peux nous en acheter à nous aussi ? J'ai rien sur moi et Porco aussi, affirma Pieck, gênée.
-C'est d'accord. Tenez pour vous, dit Reiner en tendant les sandwichs aux concernés.
-Youpi ! crièrent Pieck et les enfants.
-On dit merci, bande de gamins, maugréa le possesseur du Mâchoire.
-Tiens pour toi Porco.
-Hein ?! Finalement j'ai bien fait d'accepter de traîner avec toi.
-"On dit merci, espèce de gamin" imita Pieck. Et en plus j'ai été obligé de te traîner avec nous donc on peut pas vraiment dire que t'as accepté.
-Ta gueule.

Ce manège dura encore quelques temps, jusqu'au moment où Reiner n'eut plus d'argent dans son porte-monnaie. Pieck continua ses enfantillages et Porco eut maintes et maintes fois envie de l'assommer. Mais il aimait aussi cette facette innocente de la jeune femme. Il était définitivement éperdument amoureux de cette gamine, réclamant toujours encore plus de pizza et de glaces.

-Tu veux que j'aille chercher mon porte-monnaie, demanda finalement Porco, près à tout pour qu'elle cesse ses caprices.
-Non je veux pas t'embêter.
-T'es totalement illogique ma pauvre.
-Je suis parfaitement logique, répliqua la prétendue gamine.
-C'est ça ouais.

Finalement, ils se réunirent tous, le discours allant bientôt commencer.
Pieck et Porco s'assirent à coté, la main dans celle de l'autre. En attendant le lever du rideau, Pieck posa sa tête sur l'épaule de Porco, déjà crevée de sa journée.

-T'es fatiguée ? demanda Galliard.
-Un peu. Mais ne t'inquiète pas, je ne dormirai pas pendant le discours.
-T'aurais des problèmes si c'était le cas.
-Pas faux. Mais t'inquiète pas pour moi mon petit, répondit Pieck en tapotant le dessus de la tête de son "petit".
-C'est qui que t'appelles le petit ?!!
-C'est moi ou tu rougis ? se moqua Finger.
-C'est pas vrai, répliqua le jeune homme en essayant de calmer ses rougeurs.
-C'est ça ? demanda la jeune femme innocemment en tapotant les cheveux de Porco.
-Arrête ça, dit Porco embarrassé et tout rouge malgré ses efforts pour cacher son visage.
-Calmez vous les tourtereaux, les interrompit Sieg.
-On est totalement calme. Tu vois ? dit le possesseur du Charette ne cessant de caresser les cheveux de son Porco.
-Arrête...ça !!!
-Falco n'est toujours pas revenu ? questionna Gaby.
-Non, personne ne l'a vu.

Falco revenit justement et refila avec Reiner tandis que les autres restèrent devant le rideau, encore baissé.

Fin du chapitre 5