Bilan de fin d'année

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     Les examens des BUSES étaient enfin terminés ! 2 semaines de training intensifs. Avais-je réussi ? Je ne le saurais que cette été lorsque je recevrais mes résultats par hibou. Je croisais les doigts de mains et de pieds.

     Je n'avais pas passée une année aussi chargée physiquement que mentalement pour ne pas réussir mes examens !
     J'ai dû passer mes épreuves avec le bras en écharpe, par ordre de Pomfresh. Cela faisais 24h que j'avais enlever mon fardeau, et ça faisais un bien fou ! Plus aucune douleur. Plus aucune sensation de fourmillement. Rien !

     J'évitais Cédric comme la peste. Je voyais bien ses regards mais détournais les yeux à chacun d'eux.
     Plusieurs fois, il avait essayer de me bloquer dans la salle commune des Poufsouffle mais, manque de bol, je n'étais jamais seule.
     Il réussit malgré tout, quelques jours après les examens, à me prendre en aparté dans la cour.
     Cédric me bloquait le passage, m'empêchant de rejoindre les jumeaux un peu plus loin.
     Je voyais Fred remonter ses manches, prêt à cogner du blaireau, mais je fis signe à George pour qu'il retienne son frère.
     Ce qu'il fit et je le remerciais d'un sourire. Je ne voulais pas que le rouquin ait des ennuis par ma faute.

     Je reportais mon attention sur Cedric

   -   Mel, je t'en pris, écoute moi, disait-il, désespéré. Tu me manque, j'ai besoin de toi...

   -   Tu aurais dû t'en rendre compte avant d'aller voir ailleurs...

   -  Je suis désolé, j'ai fais le con, je t'en pris. Je t'aime.

     Il attrapa mes mains et les serra fort. Une larme coula sur sa joue.
     Pendant une second -une toute petite seconde !-, je faillis capituler et lui sauter au cou.
     Mais au loin, je vis celle qui était responsable de cette situation entre Cédric et moi.
     Non pas que je disculpais le Poufsouffle, mais la Serdaigle y était aussi pour quelque chose.

     Je m'éloignais de Cédric et partit en direction de Cho Chang. La haine que je ressentais à cet instant était sur le point d'exploser.
     Comment pouvait-elle continuer de se pavaner devant moi sans remord et arborer ce sourire de poupée parfaite ?    

     J'étais prête à en découdre avec elle...

     Soudain deux bras m'entourèrent la taille, me ramenant à la réalité.
     Lorsque je tournais la tête, je vis Fred qui me fixait.

   -  Elle n'en vaut pas la peine, Carter, me souffla-t-il.

   -   Mais...

   -   Si j'ai pu me controlé, tu peux le faire, dit-il en fixant Cédric.

     Puis, approchant ses lèvres de mon oreille :

   -  Oublie la et reste avec moi. D'accord ?

     Je souriais et mes joues prirent une teinte rosé.
     Nous partions rejoindre George.
     Lorsque je me tournais vers Cedric, celui-ci n'avait pas bougé d'un pouce et me regardait d'un air tellement triste que je sentais mes yeux me brûler.
     Je reportais rapidement mon regard face à moi et séchais mes larmes en me souvenant que c'était lui qui avait déclenché cela et pour une....Rien que de les imaginer, ça me donnait envie de cogner quelque chose.

     Je n'avais pas le cœur brisé. Mais mon orgueil en avait pris un coup, il fallait laisser la plaie se refermer, voilà tout.

     Je passais donc tout mon temps avec les jumeaux. Ils ne m'avaient pas lâché d'une semelle. Venant me récupérer devant la grande salle, où Rogue m'accompagnait - a bonne distance- chaque matin, et me ramenant à elle; ils mangeaient avec moi et je devais les engueuler pour qu'ils ne me suivent pas dans les toilettes !

Amélia P Carter, Secret De FamilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant