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Soleil, elle avait compris les saisons.

L'été, on est peu couvert. La critique arrive plus rapidement. Mais on encaisse. Il fait jour, on ne peut pas pleurer devant tout le monde au risque de se faire insulter de chochotte. Pas une goutte d'eau ne tombe du ciel.

L'automne, c'est la rentrée. Il y a encore plus de personnes pour nous juger. Mais on a déjà supporter ça pendant trois mois. Alors on craque et on s'enferme dans les toilettes. Et c'est là que le temps commence à pleuvoir.

L'hiver, il fait noir. C'est plus facile pour cacher ses peines. On ne pleure plus, mais on souffre intérieurement. C'est pour ça qu'il gèle dehors. Il fait aussi froid que dans notre cœur.

Le printemps, le soleil réapparaît. On pleure un bon coup, pour tenir durant les mois qui vont suivre. Mais on n'ose pas trop non plus, n'oublions pas que le beau temps revient. Alors on essaie d'être joyeux. C'est la fin d'années après tout.

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