La dernière fois que je lui ai parlé, c'était hier. En vérité, on se parle pratiquement tous les soirs, elle est toujours habillé avec élégance, une longue robe noire, des escarpins noirs et son collier en or (elle n'aime pas l'or mais c'est un cadeau d'une personne qui a beaucoup de valeurs a ses yeux). Elle vient toujours accompagné de son cahier en cuir, ou y est inscrit au milieu de la première de couverture mon prénom. Avec les années j'ai remarqué, qu'elle arrivait a me faire dire les mots que je n'arrivais pas a murmurer mais que j'aurai aimé hurlé à la terre entière. Lorsqu'elle parle tout ce qui est autour devient invisible, on l'écoute avec une attention immense, une concentration grandiose et une grande admiration.
Pourtant je sais que quand elle vient me voir, c'est que mon esprit ne trouve plus cette imagination qu'il avait autrefois. Je ne saurai décrire cette femme, qui est d'une beauté sans nom, un corps digne d'une déesse des histoires mythologiques, des longs cheveux brillants, des mains douces comme une peau de bébé, un regard incroyable et un maquillage ravissant. Tant qu'on ne la pas vu, on ne peut la visualiser. Elle est inimaginable, mais pourtant si réelle.
Puis au moment de son départ elle laisse toujours sur le bureau, une rose blanche en guise de deuil sur le passé, un bonbon noir pour la faire disparaître, un de ses stylos ainsi que la feuille sur laquelle elle a écrit toute la nuit les mots que je n'arrivais pas à communiquer au monde entier. . .
Je ne sais pas pourquoi je parle d'elle, mais voici les lettres, les mots, les phrases, les histoires qu'elle m'a laissé après chaque départ. Ce qui va suivre est un échantillon de mon âme.