Chapitre 17

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Pdv de natsu 🔥 :

Au même instant
• 16h35 •

J'ai un mal de chien ,
je pensais pas que ça prendrait
autant d'ampleur en à peine un jour.
Je tente tant bien que mal
de passer outre la douleur
mais c'est très dur ,
surtout que lucy ne s'arrête
pas de crier.

- C'est quoi cet hématome ?!
me blâma-t-elle ahurie

- L-lucy c'est
rien j't'ai dit
niai-je

- Non mais c'est incroyable ,
t'es incroyable toi
souffla-t-elle remontée

Elle se décale sur le côté
pour se relever et
se penche vers moi pour
m'aider à mon tour.

- Non mais bouge
t'as pas assez de force
pour me relever laisse-moi f..

- ..ta gueule et laisse-toi faire
Tu crois avoir l'énergie
pour bouger peut-être ?

Elle passe son cou sous mon bras
et me hisse vers le haut
avec beaucoup de difficulté.
Elle fait à peine 1m60
et je dois peser au moins 15 kg
de plus qu'elle mais
elle n'en démord pas pour autant.
Elle sert les dents et
m'épaule jusqu'à ce qu'on atteigne
un banc se trouvant dans les vestiaires.

Je me cale contre le mur
en gémissant ,
avant que je ne pose ma main
sur ma côte pour essayer
d'apaiser la douleur lucy
me la pousse violement.

- Ne touche pas on sait
jamais si ça s'infecte

- Mais .. commençai-je
avant de croiser son
regard franc et affligeant ,
je me résigne finalement

- Bon ..
ne bouge pas
j'arrive

Elle sort des vestiaires
et moi j'attends seul comme
un con à agoniser.
Je ne pensais pas que la blessure
s'aggraverait tant ,
je pensais que je pouvais gérer
vu ma solidité mais
il faut croire que non.
Ouais pour le coup j'ai été sacrément con.
Je pensais pouvoir vivre
avec la douleur ,
concourir à mon éval de natation
et de plus cacher cet
affreuse contusion à mes amis
et surtout à lucy ..

- Je suis pas très pro
donc j'vais faire
de mon mieux s'exclama lucy
en réapparaissant
10 minutes plus tard

- Une trousse à
pharmacie ?

- Bah oui il faut bien
soigner ce truc

Je souffle et ne pipe plus
un mot tandis qu'elle vient
jusqu'à moi et
déballe le matériel.

- Non mais sérieux natsu ..
tu pensais vraiment
pouvoir dissimuler
cette blessure jusqu'à ce
qu'elle guérisse seule ?
me blâma-t-elle
en sortant de la Biseptine 

- Je pensais pas que
ça s'aggraverait
me défendis-je penaud

- On est pas dans
un dessin-animé mon grand ,
les vrais bobos ils
disparaissent pas
comme par magie ici

Je souris effrontément
face à sa comparaison
- la fan de fiction
qui me demande d'être réaliste -
elle fronce les sourcils
en baissant la tête pour ne plus
voir mon air amusé.

- Ça va piquer
un peu

- Azy t'inquiète

Je contracte la mâchoire
et vais jusqu'à m'en mordre
la langue pour ne montrer
aucun signe de douleur.

Peur de grandirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant