Armât, Consul Bibi, Mounir... ce sont ici seulement 3 femmes parmi 7000 chaque année dans le monde à avoir recours à ce cruel et ultime choix : vendre l'un de leurs organes. Chaque jour, elles sont 19 de plus à s'estropier pour faire face à la pauvreté. C'est ainsi qu'en 2018, au Pakistan, Kinza, 16 ans a failli être paralysée suite à une ponction lombaire illicite. Mais pourquoi un tel sacrifice si jeune ? La réponse est pourtant là, dans la vie même de Kinza : c'est en travaillant, loin de toute forme d'éducation, qu'elle tente de faire subsister sa famille, sans toit, ni espoir. Cette condition sociale indigne a fait de Kinza une proie facile pour les trafiquants d'organes. Néanmoins, la maigre somme qu'elle a reçu en échange de ce prélèvement demeure loin de lui offrir un quotidien plus sain, ou plus juste. Il s'agit donc de dénoncer ces organisations souterraines, de remettre en cause une juridiction incertaine, et défendre les victimes d'un commerce, d'un marché, d'un trafic, qui s'attaquent aux plus faibles d'entre nous et les déshumanise ! Aujourd'hui, nous nous élevons contre le trafic d'organes !