Le docteur Seuss a dit : "Ne pleure pas parce que c'est fini, souris parce que c'est arrivé". A vrai dire, l'inverse est vrai aussi, selon la situation : "Ne pleure pas parce que c'est arrivé, souris parce que c'est fini". C'est une bonne façon de décrire la vie et c'est l'état d'esprit dans lequel je voudrais me lever chaque matin, surtout les plus durs. Et, pour moi, une bonne histoire s'arrête toujours trop tôt. Mais, contrairement à la vie, on peut relire les histoires. Certains disent qu'une histoire vit dans l'esprit de celui ou celle qui l'écrit. C'est faux. Elle vit dans l'esprit de celui ou de celle qui la lit. Ainsi, mes histoires sont, je l'espère, à cette image : on peut les réimaginer à sa guise, au mépris de ce que j'ai écrit. J'espère qu'en lisant, vous serez émus, que vous aimerez mes personnages. Mais, si ce n'est pas le cas, faites-en ce que vous voulez : c'est à vous, lecteurs, qu'ils appartiennent.