J’ai commencé à écrire « Brume de l’âme », il y a un an. J’avais vite fait un script à suivre mais j’avais déjà une idée de mes protagonistes. Je voulais les rendre réaliste. Alors je leur ai donné un peu de mes pensées, de mes problèmes, de mon point de vue. Ils le ressemblent. Voir un peu trop. Je suis dans une période assez compliqué de ma vie niveau stabilité, j’ai perdu beaucoup. J’ai juste envie de finir avec cette année qui n’en fini pas. Je sais que ce qui m’attends sera mais mille fois mieux je me sentirais vraiment bien. Présentement et avec les deux longs mois de confinement et ma situation en tant qu’étudiante perdue, mon anxiété a pris un poids énorme. Je ne me reconnais plus. Absolument plus du tout. J’ai l’impression d’être une nouvelle personne que je ne veux pas être.
Alors j’ai eu l’envie d’écrire dans ce livre qui me tenait à cœur. J’ai voulu poursuivre et essayer de m’évader en prenant le point de vue de mes personnages. Ça m’a fait du bien. Sur le moment, et depuis longtemps j’étais fière de moi. J’avais réussi à faire quelque chose même deux choses. Et j’ai de l’inspiration pour la suite. Néanmoins, je savais que plus personne ne lirais mes textes. Qui après presque 1 ans d absence va continuer à suivre un auteur . Personne même pas moi. Pourtant, j’ai espéré. Juste une personne pas plus. Pas moins. J’aurais aimé que mes textes touchent cette personne. Que cette personne comprenne un peu, me comprends aussi. Cette solitude que j’ai depuis septembre, je l’ai ressenti dans mes livres. Je me suis sentis seule. Alors je l’ai pris comme un énième échec.
Je ne sais pas comment conclure ce texte. J’avais besoin d’écrire et je le faisais fréquemment ici quand ça n allait pas y a des années. Alors j’ai voulu poser mes mots pour ne pas oublier. Je ne cherche pas à attirer de la peine. Je veux dire; je suis en bonne santé, ma famille va bien. Bref je n’ai pas le droit de me plaindre.
Prends bien soin de toi. C’est important.