COUCOU voici une petit instant poétique en attendant que je crée mon recueil .
Dans le courant glacial, les fleurs dérivent
Dans le courant glacial, les fleurs dérivent, Comme notre amour, insaisissable et fugitif. L'eau poursuit sa route, implacable, Nous sommes condamnés à avancer, inévitables. Comment cette eau pourrait-elle pleurer, Les fleurs qui chaque année renaissent et meurent? Pourquoi devrions-nous à l'éternité nous vouer, Quand l'éphémère suffit à combler nos cœurs?
Les souvenirs d'enfance glissent entre mes doigts, Comme ces pétales emportés par le froid. Les rires et les larmes, doux échos du passé, Sont maintenant des spectres, dans l'eau glacée.
Depuis l'enfance, question dévorante, Si l'impudence de ces sentiments persistants, Nous mènerait à une chute dégradante. JE T'AIME, même si mon cœur hésitant, Craint que cette passion se mue en ressentiment.
Les nuits solitaires, sous les étoiles muettes, Je rêve d'un monde où rien ne s'arrête. Mais l'eau, indifférente, continue de couler, Emportant nos rêves, nos espoirs noyés.
Et dans cette danse incessante de l'eau, Je vois nos cœurs se perdre, emportés par le flot. Les fleurs fanent, mais la douleur reste, Gravée dans nos âmes, cette tristesse funeste.
Des années d'amour, éphémères comme les fleurs, Ont laissé des traces profondes dans mon cœur. Et pourtant, malgré la douleur persistante, Je ne peux m'empêcher d'aimer, de t'aimer encore.
Mais chaque goutte d'eau qui s'écoule, Rappelle la réalité cruelle. L'amour qui brûlait si fort, si vrai, Se transforme en cendres, emporté par les marées.