N'aie pas peur de ma violence,
Écoute ! Ce sont les cris de ma souffrance,
le chant de ma désespérance.
Mes cris d'amour à moi,
sont cette déchirure,
et cette blessure,
tapies tout au fond de mon corps
qui saigne encore,
Non ! ne te fâche pas, ne fuis pas ,ne hurle pas.
prends - moi plutôt dans tes bras, berce-moi tout contre toi,
et tu verras
comment je saurais alors
m'enrouler au pays de ton corps.
serre moi très fort,
murmure-moi que tu m'aimes encore.
J'ai tellement besoin
que tu retiennes ma main,
que tu apaises ma désespérance
J'ai trop souvent
serré les dents,
assassiné mes illusions,
souffert... plus que de raison.
Aussi, je t'en prie, écoute mes cris, et tu pourras ainsi
me rendre le droit à la vie.
Ce droit qui m'a été refusé
Dès mon premier cri de bébé.