WillowCriss

C'est horrible d'aimer une personne et de toujours se sentir inférieure à elle, rabaissée sans que cette personne ne le veuille ni même ne s'en rende compte. Ça fait mal, vous décidez d'oublier, mais ça revient, encore et encore. Et puis, on se rend compte que ce n'est pas seulement cette personne qui est au dessus de vous, que tout le monde vous prends de haut parce que vous n'êtes pas dans la norme. C'est horrible, parce qu'on se veut à soi-même, on se déteste, on se dit qu'on ne mérite pas de vivre, qu'on en a pas le droit. On pense passer à l'acte, on voit la douleur que ça fait quand on perd soi-même une amie de cette façon. Et on se dis : «Si je le fais, ils s'en voudront.» Alors qu'ils ne sont pas réellement coupables, pas volontairement. Et ça vous ronge, vous les abandonnez, vous vous demandez en le faisant si vous avez encore un coeur. Et puis vous oubliez, vous cherchez à oublier. Mais ça reste quand même ancré dans un petit coin de votre esprit et quand vous revenez, vous vous rendez compte que plus rien n'est comme avant, que c'est encore pire, que vous avez tout raté de ces personnes, que vous avez loupé le coche. Vous vous rendez compte que cette douleur d'avant n'était rien par rapport à celle-ci. Et vous vous demandez quoi faire. Avant de partir, de nouveau. Et après, on vous hait. À raison.

WillowCriss

C'est horrible d'aimer une personne et de toujours se sentir inférieure à elle, rabaissée sans que cette personne ne le veuille ni même ne s'en rende compte. Ça fait mal, vous décidez d'oublier, mais ça revient, encore et encore. Et puis, on se rend compte que ce n'est pas seulement cette personne qui est au dessus de vous, que tout le monde vous prends de haut parce que vous n'êtes pas dans la norme. C'est horrible, parce qu'on se veut à soi-même, on se déteste, on se dit qu'on ne mérite pas de vivre, qu'on en a pas le droit. On pense passer à l'acte, on voit la douleur que ça fait quand on perd soi-même une amie de cette façon. Et on se dis : «Si je le fais, ils s'en voudront.» Alors qu'ils ne sont pas réellement coupables, pas volontairement. Et ça vous ronge, vous les abandonnez, vous vous demandez en le faisant si vous avez encore un coeur. Et puis vous oubliez, vous cherchez à oublier. Mais ça reste quand même ancré dans un petit coin de votre esprit et quand vous revenez, vous vous rendez compte que plus rien n'est comme avant, que c'est encore pire, que vous avez tout raté de ces personnes, que vous avez loupé le coche. Vous vous rendez compte que cette douleur d'avant n'était rien par rapport à celle-ci. Et vous vous demandez quoi faire. Avant de partir, de nouveau. Et après, on vous hait. À raison.

_Cxssiopeia_

Tu n'as même pas répondu aux messages que je t'ai envoyés. Et pourtant tu es revenue. Tu ne peux pas savoir à quel point ça ne fait mal. J'ai envie de pleurer. Mais j'en ai marre de chialer. J'en ai marre que mes potes me fassent chialer.  Et le pire dans tout ça, c'est que je ne t'en veux même pas. Parce qu'au moins, le fait que tu sois revenue me prouve qu'il ne t'est rien arrivé. Tu as vu où j'en suis venue Sicy ? À avoir peur pour mes amies. À m'inquiéter pour elles. C'est injuste putain. Et voilà je pleure.

_Cxssiopeia_

Tu es ma meilleure amie.
          Tu me manques. Tu *nous* manque. 
          
          Lire tes messages ; me taper des délires avec toi ; tout ça, ça me manque Sicy.
          
          Zébrou est partie. Sara ne revient presque plus. J'ai coupé les ponts avec Nuage. Julie est morte. Je veux pas te perdre toi aussi Sice. Je t'aime trop. Ma best, ma sœur de cœur...
          
          Reviens s'il-te-plaît. Je t'en supplie.

_Cxssiopeia_

C'est horrible d'aimer une personne de toutes ses forces et de ne jamais avoir de nouvelles d'elle.
          C'est encore plus horrible de, même dans ces cas-là, ne pas arriver à la détester.
          
          Je t'aime.
          Tu me manques Sicy.
          C'est plus pareil sans toi.
          Reviens...