Being alone.
Aujourd'hui, quand on fait un minimum attention au monde et à la société, on se rend compte que c'est mal vu d'être seul.e. On est désigné comme étant solitaire, renfermé et froid.
On nous décrit comme des asociaux mais être seul.e c'est notre propre choix. Et personne n'a rien à y redire. Si on est seul.e, on est le sujet des messes basses. C'est quoi cette mentalité ?
On a besoin de temps seul.e, de se retrouver avec soi-même. Ce n'est pas pour autant que nous sommes sans amis et que nous rejetons la société.
On a tous nos raisons d'être seul.e, certains parce qu'ils ne supportent pas les autres à cause d'une phobie, d'autres parce qu'ils se sentent mieux seul que mal accompagné. Mais est-ce qu'on doit juger ? Non. On se doit de respecter les besoins et envies de chacun.
Se retrouver avec soi-même c'est bénéfique. On en a tous besoin à un moment ou à un autre dans notre vie.
De nos jours tout parle du collectif, "super à faire à deux!". Mais c'est tout aussi bien de le faire seul.e. Ça ne change en rien le plaisir qu'on éprouve à le faire. On ne doit pas être dépendant de quelqu'un pour son propre bonheur. Les autres ne seront que de passage dans notre vie. La personne qui restera toujours auprès de nous, c'est nous-même. Alors, au lieu de faire des choses avec quelqu'un, faisons les d'abord seul.e. Afin de pouvoir être heureux, il faut l'être avec soi-même.
Nous faisons notre propre bonheur.
Je suis fière de dire que je fais mon propre bonheur et que rien ni personne ne m'en empêchera.
Je suis bien seule.