Blues du vendredi soir, le soleil tombe tu broie du noir. Puis tu décides de broyer autre chose, bruit apaisant du grinder. Seul avec tes pensées, tu les laisse te dévorer, croc croc les pensées. Choisir minutieusement un son, songer que ça fait quelques années maintenant que tu as fait la paix avec ces pestes de pensées, tu les laisse t'habiter. T'explorer. Tu les observe simplement te changer, apparait monsieur éthéré, monsieur évaporé. Une version de toi un peu altérée, a peine consciente, tout juste une expérience. Fumée entre les lèvres, a chaque inspiration tu t'élèves, inspiré, illuminé. Souvent alors, tu découvres les vérités cachées. La magie du blues du vendredi soir. Vendredi ou n'importe quel jour-des-espoirs.