On parle souvent de la peur de l'inconnu, mais jamais de celle du connu. L'inconnu est surprenant, le connu on s'y attend. Et pourtant, à chaque fois on retombe à pieds joints dedans. À chaque fois qu'on croit que c'est vraiment fini, quelque chose nous fait reprendre l'histoire, nous fait suivre le même chemin que celui qu'on a quitté, cause de souffrances, et nous fait à nouveau perdre la tête. Alors on se raccroche, on se souvient de tout. Et puis on s'habitue, comme on s'habitue à tout. Et on continue, même si c'est du temps perdu. Et on aime, on vit, on change, ou du moins, on essaie, mais c'est toujours pareil, parce qu'on a peur quand même.
Peur? Peur de perdre. Peur de faire des erreurs, encore les mêmes. Peur d'être trop pareil, et de tomber encore plus fort.
Alors on se perd, comme on perd ce qu'on aime. Et on a mal.
On ne veut pas perdre, plus perdre...
Au delà de nos rêves, là où la raison s'achève.
  • Au bout des cils de l'infini
  • JoinedMay 28, 2015


Last Message
au_dela_de_nos_reves au_dela_de_nos_reves May 07, 2017 07:45AM
Allez, encore 30 vues sur La Fille d'Hitler! Le prochain chapitre attend déjà au chaud! ;)
View all Conversations

1 Reading List