francois_tl50

La maladie, en ces jours, bride ma plume et flétrit mes forces ; mais loin de m’imposer un silence absolu, elle m’invite à vous offrir un bref récapitulatif, tel un fragile éclat dans la brume.
          	
          	— Réflexions Nocturnes : suspendu pour l’instant, faute de nouvelles de mon compagnon d’écriture, Maximilian Delcroix.
          	— Tu n’aurais pas dû ouvrir ce livre : un nouveau chapitre se tisse, encore informe, mais nourri de mes songes.
          	— D’un Silence à l’autre - Comprendre Nuit Incolore : le chapitre sur "Pleur du soir" est presque achevé, et paraîtra sitôt que mes forces consentiront à revenir.
          	
          	Permettez-moi d’ajouter un mot de gratitude : ce dernier recueil a franchi la barre des 100 lectures (106 exactement, à l'heure où j'écris ces lignes). Que mes mots aient trouvé tant d’yeux pour les accueillir est pour moi une joie véritable et une preuve qu’ils n’errent pas en vain.
          	
          	Quant au projet de recueil poétique, il mûrit dans l’ombre. Deux tomes sont prévus, mais j’en garde encore le voile : certaines œuvres doivent croître dans le secret, comme les fleurs de nuit loin des regards.
          	
          	Enfin, sachez que je demeure ouvert aux collaborations, pourvu qu’elles s’accordent avec mon esprit et ma plume. La littérature, lorsqu’elle se fait dialogue, ne s’appauvrit point : elle s’élève, elle se diversifie, elle se transmue.
          	
          	Recevez, chers lecteurs, ma profonde gratitude.
          	
          	Bien à vous,
          	François

francois_tl50

La maladie, en ces jours, bride ma plume et flétrit mes forces ; mais loin de m’imposer un silence absolu, elle m’invite à vous offrir un bref récapitulatif, tel un fragile éclat dans la brume.
          
          — Réflexions Nocturnes : suspendu pour l’instant, faute de nouvelles de mon compagnon d’écriture, Maximilian Delcroix.
          — Tu n’aurais pas dû ouvrir ce livre : un nouveau chapitre se tisse, encore informe, mais nourri de mes songes.
          — D’un Silence à l’autre - Comprendre Nuit Incolore : le chapitre sur "Pleur du soir" est presque achevé, et paraîtra sitôt que mes forces consentiront à revenir.
          
          Permettez-moi d’ajouter un mot de gratitude : ce dernier recueil a franchi la barre des 100 lectures (106 exactement, à l'heure où j'écris ces lignes). Que mes mots aient trouvé tant d’yeux pour les accueillir est pour moi une joie véritable et une preuve qu’ils n’errent pas en vain.
          
          Quant au projet de recueil poétique, il mûrit dans l’ombre. Deux tomes sont prévus, mais j’en garde encore le voile : certaines œuvres doivent croître dans le secret, comme les fleurs de nuit loin des regards.
          
          Enfin, sachez que je demeure ouvert aux collaborations, pourvu qu’elles s’accordent avec mon esprit et ma plume. La littérature, lorsqu’elle se fait dialogue, ne s’appauvrit point : elle s’élève, elle se diversifie, elle se transmue.
          
          Recevez, chers lecteurs, ma profonde gratitude.
          
          Bien à vous,
          François

francois_tl50

Vingt-quatre années se sont écoulées depuis ce jour où le monde, frappé d’effroi, vit s’abattre les deux géantes de verre et d’acier, non comme de lointains édifices, mais comme les symboles effondrés d’une modernité mondialisée. Le 11 Septembre ne fut pas seulement une tragédie américaine ; il fut une convulsion planétaire dont l’Europe, vieille sentinelle des catastrophes, ressentit aussitôt le séisme.
          
          Nous, enfants d’un continent pétri de guerres et de ruines, reconnûmes dans ces images une vision trop familière : celle de l’Homme détruisant l’Homme, non plus avec le fer ou la poudre, mais avec l’ivresse d’une idéologie dévorante. Dans la fumée new-yorkaise se reflétaient les flammes de Londres en 1940, les décombres de Dresde, de Varsovie, les pierres broyées de Sarajevo. L’Amérique découvrait brutalement ce que l’Europe savait depuis des siècles : la fragilité des empires, la précarité des certitudes, l’irruption du tragique au cœur du quotidien.
          
          Vingt-quatre ans : le temps d’une génération. Pour beaucoup de jeunes, cette date n’est plus qu’une archive, une leçon d’école. Mais pour l’Europe, dont la mémoire embrasse les siècles, ce 11 Septembre demeure une pierre blanche dans le fleuve de l’Histoire : l’entrée dans un âge de peur diffuse, de soupçon et de surveillance, mais aussi d’interrogation morale sur un monde interconnecté jusqu’à l’étouffement.
          
          Cette tragédie fut aussi révélatrice : elle montra combien notre civilisation, que l’on croyait forteresse, n’est qu’un cristal fragile. Baudelaire l’avait écrit : « le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité » ; ce jour-là, il prit l’avion, s’assit parmi les passagers et vola vers l’Abîme.
          
          Vingt-quatre ans plus tard, il ne s’agit pas seulement de commémorer, mais de méditer, en Européens, sur ce fracas : la civilisation peut se briser en un instant. Le souvenir de ces tours foudroyées rappelle notre tâche : tenir debout, malgré les ruines, dans la dignité du souvenir et la fidélité à la paix.

francois_tl50

@ ElsaGrindel7  Comme l'avait écrit, devenant l'une de ses maximes les plus célèbres, l'auteur français Anatole France : « Il ne faut rien oublier du passé, car c'est avec le passé que nous faisons l'avenir. »
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ElsaGrindel7

@francois_tl50 Merci pour ce beau message, et le rappel de ces instants cruels qu'il ne faut jamais oublier.
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francois_tl50

Chers lecteurs,
          
          Une pensée me hante depuis maintes nuits, semblable à une braise obstinée qui refuse de s’éteindre : celle de donner naissance à un recueil de poèmes. Non pas une suite légère de vers jetés à la hâte, mais une œuvre plus grave, plus méditative, qui s’enracinerait dans la tradition des grandes voix de la mélancolie et du Spleen.
          
          Je songe, à la manière de Charles Baudelaire - dont "Les Fleurs du Mal" demeurent pour moi une source d'inspiration inépuisable - à forger un édifice de mots où se rencontreraient beauté et désespoir, ivresse et chute, extase et cendre. Ce serait un recueil non point de complaisance, mais d’exploration : une traversée des Abîmes intimes, une quête des éclats lumineux que recèlent nos ténèbres.
          
          Pourtant, avant de me jeter corps et âme dans cette entreprise, je désirerais savoir si cette idée, qui me tourmente et me séduit à la fois, éveillerait en vous quelque intérêt. Seriez-vous disposés à accueillir une telle offrande ? Un livre de poèmes, sombre et ardent, qui, tout en portant l’empreinte de mes songes, se ferait miroir de vos propres labyrinthes intérieurs ?
          
          Votre avis, vos voix, sont pour moi lumière et aiguillon. Dites-moi donc si ce dessein mérite d’être poursuivi ou s’il doit demeurer simple chimère, perdue dans le vent des songes.
          
          Avec toute ma gratitude,
          François

francois_tl50

@LivPirosh @ElsaGrindel7 Je vous remercie pour vos retours !
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francois_tl50

Publication – Chapitre IV : Mélalcoolie et insomnie (D'un silence à l'autre - Comprendre Nuit Incolore)
          
          En ce dernier soupir des vacances estivales, alors que l’été tire sa révérence comme un Soleil fatigué, j’ai le plaisir de vous annoncer la publication du Chapitre IV de "D'un silence à l'autre - Comprendre Nuit Incolore", consacré à l’une de ses œuvres les plus nocturnes et introspectives : "Mélalcoolie et insomnie" (2021).
          
          Ce texte explore la profondeur d’une nuit sans sommeil, le poids d’une tristesse lucide et ce mot-valise magnifique - Mélalcoolie - fusion de mélancolie et d’alcoolie, comme un écho à ces dérives intimes que l’on traverse les yeux ouverts, lorsque le monde dort. C’est une errance poétique, une confession douce-amère, une insomnie en vers, où chaque rime suinte le trop-plein d’un cœur lucide.
          
          Les vacances s’achèvent... mais avec elles renaît aussi le rythme des publications.
          Dès à présent, l’analyse de "Mélalcoolie et insomnie" est disponible sur Wattpad et d'autres chapitres viendront très bientôt enrichir ce voyage au cœur du silence et de la musique.
          
          Merci à tous ceux qui suivent ce projet avec sensibilité et fidélité.
          Que l’automne à venir soit fécond en mots, en frissons et en vérités murmurées.
          
          Lien : https://www.wattpad.com/story/396407740-d%27un-silence-à-l%27autre-comprendre-nuit-incolore

francois_tl50

          À vous treize,
          
          Nombre honni, spectre chiffré d’un malheur latent. Il me glace, me hérisse, moi, humble triskaïdékaphobe égaré parmi les songes d’encre. Et pourtant... vous êtes là. Treize vigiles muets, treize sentinelles veillant mes balbutiements scripturaires.
          
          Que sont mes textes, sinon des soupirs ourlés d’ombres, des brisures en haillons d’âme ? Et vous, sans tapage, les avez accueillis. Cela seul confine à l’inestimable.
          
          Je rends grâce - du fond d’un cœur encore vacillant - à deux intercesseurs de lumière : @ClocloBreda et @MJiminy. En me recommandant, vous avez tressé un fil d’or entre l’exil et l’écoute. C’est là plus qu’un geste : c’est une offrande.
          
          Mes influences sont celles des âmes qui brûlent. Charles Baudelaire, prince du Spleen et de l'Idéal ; Philip K. Dick, mage du réel effrité ; Suzanne Collins, oracle des ruines adolescentes ; Stephen King, dompteur de cauchemars ; Friedrich Nietzsche, forgeron du surmoi ; Nuit Incolore, chantre des silences éclopés. Je suis né de leurs cendres.
          
          Je n’aspire guère à la gloriole, mais à la persistance. Si mes mots chancellent, qu’au moins ils tombent avec grâce. Et si je crains ce chiffre fatal, votre présence le transfigure.
          
          Treize, jadis funeste et désormais phalange d’échos, que l’encre coule tant qu’il me reste un soupir à exhaler.

francois_tl50

@ ClocloBreda  Bonjour !
            
            Je vais bien, merci, et toi ?
            
            C'est moi qui te remercie pour ta recommandation, ce message n'aurait jamais eu lieu sinon .
            
            Bonne journée à toi aussi !
            
            Bien à toi,
            François
Reply

ClocloBreda

@francois_tl50  bonjour ! Comment vas-tu ? 
            Merci infiniment pour cette ! dédicace !! Tes mots me vont droit au cœur ! 
            Je te souhaite une belle journée !! 
            Prends soin de toi !✨ 
            
            Respectueusement.
            Chloé.
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francois_tl50

@Petite_Russee58 Merci ! J'ai supprimé ton message sans faire exprès, je suis complètement navré.
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francois_tl50

À Maximilian (@maximilian_delcroix),
          
          Hier, les canons ont tonné sur les rives du Mékong. Une querelle, jadis gravée dans l’encre froide des cartographes coloniaux de l'Indochine Française, rejaillit entre la Thaïlande et le Cambodge - deux nations naguère sœurs, aujourd’hui blessées par des frontières tracées à la règle, sans âme ni mémoire.
          
          Et moi, modeste scripte en ces terres d’Occident, je lève la plume pour toi, Maximilian - frère d’écriture, fils de deux mondes. Tu n’as peut-être point grandi dans les parfums du jasmin ou les prières du Wat Pho ; tu n’as peut-être foulé que peu la terre de tes ancêtres. Mais ton sang, lui, connaît le chemin.
          
          Il est des blessures que l’on ressent sans les voir, des douleurs que seul le silence entend. En ce jour où les tambours de guerre grondent, je viens t’offrir non des armes, mais des mots - ce viatique des âmes errantes.
          
          Comme Énée porta son père sur les ruines de Troie, tu portes en toi une mémoire que l’exil n’a guère flétrie. Tu es l’écho d’un royaume ancien, d’une Asie meurtrie mais fière, et je te rends hommage.
          
          Car tu es bien plus que l’enfant d’une patrie : tu es le fruit d’une Histoire, douloureuse et sublime, et je me tiens à tes côtés - non comme témoin, mais comme frère.

francois_tl50

@ ElsaGrindel7  Merci !
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francois_tl50

Publication – Chapitre III : Bouquet Final (D'un silence à l'autre - Comprendre Nuit Incolore)
          
          Le chapitre consacré à "Bouquet Final" (2024) est désormais disponible à la lecture.
          
          Il s’agit d’un texte incandescent, où l’amour blessé s’érige en offrande funèbre, où les fleurs brûlées deviennent les cendres d’un cœur en exil. "Bouquet Final" n’est guère simplement une chanson : c’est un requiem pour l’idylle, un poème tragique suspendu entre la cendre et le cristal. J’y ai vu un chant égaré, une vanité florale digne des toiles du XVIIᵉ siècle, et cette douleur pudique que seul Nuit Incolore sait si bien murmurer.
          
          Mais qu’on se rassure : ce ne sera point le bouquet final de ce livre.
          L’élan, la flamme, l’émerveillement - tout cela demeure intact.
          La passion, comme la musique de Nuit Incolore, n’a pas dit son dernier mot.
          
          Lien : https://www.wattpad.com/story/396407740-d%27un-silence-à-l%27autre-comprendre-nuit-incolore

francois_tl50

Le Styx – Murmure d’Oubli, Serment d’Abîme
          
          Il est des fleuves que nulle carte ne trace, car ils coulent dans les interstices de l’âme. Le Styx, dans la tradition hellénique, était de ceux-là - sacré, redouté, absolu. Né de l'Océanide Styx, fille d’Océan et de Thésys, il ne portait ni moissons ni printemps, mais l’oubli, le serment, l’irrévocable. Les Dieux eux-mêmes, dit-on, juraient sur ses eaux - et quiconque trahissait sa parole y était condamné à mille ans de silence.
          
          Le Styx n’est guère qu’un fleuve des Enfers : il est la frontière entre le souffle et l’effacement, la ligne pâle entre le cri et la chute. Il traverse aussi les consciences.
          Fait d’ombres et de mémoire, il reflète ce que l’on tait : les humiliations, les serments trahis, les douleurs d’enfance. Il n’oublie rien !
          
          Il est Friedrich Nietzsche, car il exige de contempler l’Abîme.
          Il est Charles Baudelaire, car il sent la beauté vénéneuse.
          Il est Platon, car il interroge la vérité invisible.
          Il est Philip K. Dick, surtout, car nul ne sait si l’on en revient un jour... ou si l’on s’y perd à jamais.
          
          Certains y sombrent sans un cri.
          D’autres l’approchent sans le savoir.
          Mais il existe, dit-on, des âmes rares...
          Celles qui s’arrêtent juste au bord.
          
          Non pour mourir.
          Mais pour comprendre.

francois_tl50

@ ClocloBreda  Merci pour ce retour !
            
            Bonne soirée à toi aussi !
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ClocloBreda

@francois_tl50  j'aime beaucoup ce que tu as écrit ! 
            Ce n'est pas trop long (impeccable pour ma saisie vocale) et on sent que c'est toujours sincère.  
            
            Passe une belle nuit et prends soin de toi !✨
            A très vite j'espère !
Reply

francois_tl50

Publication : Nuit III – Ce poids d’exister (Réflexions Nocturnes)
          
          Presque un mois s’est écoulé dans un silence dense, un silence plein non de vide, mais de retenue. Il fallait du temps - non pour écrire, mais pour ressentir, pour sonder les Abîmes intimes que seul le cœur connaît, et que la plume, parfois, redoute de trahir.
          
          Aujourd’hui, en ce jour où l’obscur s’épaissit à nouveau, la Nuit III s’avance enfin, sobre et nue, portant en son titre la vérité crue : Ce poids d’exister. Car vivre, parfois, c’est porter - porter ses cicatrices, ses absences, ses pourquoi sans réponse.
          
          Ce n’est ni un sursaut ni une renaissance. C’est un pas de plus dans l’obscurité lucide de Réflexions Nocturnes.
          
          À celles et ceux qui cheminent avec nous : que cette Nuit vous parle, vous heurte ou vous étreigne.
          
          Le silence est rompu, mais il murmure encore.
          
          Lien : https://www.wattpad.com/story/395813506-réflexions-nocturnes-12-nuits-pour-ne-pas-sombrer

ClocloBreda

@francois_tl50  et sache que si un jour, as besoin d'aide pour une couverture, des inspirations ou autres, je suis là. Ce serait un honneur !
Reply

Cinematic_Universe

@francois_tl50 
          1) Baudelaire est mon poète préféré et tu commences ta bio par un vers de lui
          2) Moi aussi je suis de septembre
          3) MrJiminy t'as fait de la pub donc ton compte est fiable
          4) Et un abo pour la route !
          
          PS Comment ça va? :3

francois_tl50

@Testament_d_Orphee Effectivement, Edgar Allan Poe était Étasunien ;-).
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Testament_d_Orphee

@francois_tl50  Aw, moi aussi, ce sont mes préférés. ^^
            En poète anglais, j'ajoute aussi Oscar Wilde (je dis "aussi", mais Poe est américain :/ )
Reply

francois_tl50

@Testament_d_Orphee J'aime beaucoup les "Poètes Maudits" (Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Edgar Allan Poe,...).
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