« Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère ! » - Charles Baudelaire (Au Lecteur, Les Fleurs du Mal)
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Je me prénomme François, né un 12 Septembre de l'an 2005. L'écriture, pour moi, n'est ni une vocation ni une prétention : elle est un exutoire, un refuge secret, une manière pudique de déposer sur le papier ce que le cœur, souvent trop lourd, peine à formuler à voix haute. Je ne me considère guère comme un écrivain - tout au plus un passeur de pensées, un esprit en quête de sens, qui jette des mots comme on envoie des bouteilles à la mer, espérant qu'un jour, quelque part, une âme les recueille.

Mes inspirations sont multiples, contrastées, à l'image de mes contradictions. Charles Baudelaire, alchimiste du Spleen et de l'Idéal, m'a appris à lire la beauté dans l'ombre et la douleur. Philip K. Dick m'a initié aux vertiges du réel, aux fractures de l'identité, aux mondes qui vacillent sous nos pieds. Stephen King, maître de l'angoisse, m'a révélé les ténèbres tapies sous le vernis des jours ordinaires. Suzanne Collins, enfin, m'a montré que la fiction peut porter l'étendard de la révolte et frapper le cœur comme un cri silencieux.

Je puise aussi dans la pensée de Friedrich Nietzsche, ce philosophe incandescent qui interroge l'Abîme, fait vaciller les certitudes et nous pousse à embrasser la part tragique de l'existence. Et dans la musique de Nuit Incolore, je retrouve une émotion brute, une poésie contemporaine, fragile et sincère, qui épouse les contours mouvants de l'âme et murmure ce que les mots seuls n'osent dire.

Si mes écrits, à défaut de changer le monde, éveillent ne serait-ce qu'une émotion, alors peut-être n'aurai-je pas écrit en vain.