« Un cadavre qui s'est évanoui dans les abîmes. Un cœur qui s'en est évadé. Sur un grand navire s'est-il réfugié, désemparé. Il ne possédait plus de lucidité, noyé par ses émotions. Le bateau, sous le poids de cette conscience, n'a pourtant pas succombé. Le cœur, lui, s'est laissé emporter. »

Tout désir d'écrire s'était éclipsé. Les mots me dominaient, ils jouaient de mes doigts, de mon esprit, ils avaient conquis la seule place qui m'appartenait. Le passé noircit cette biographie alors que la force des lettres s'exerce encore sur moi. Néanmoins, nous avons collaboré avec le même objectif : nous délivrer. 
Vivre par le biais de l'autre. 
Voici un texte bien cacophonique, un être bien tumultueux.

Image d'en tête de Joseph Höger