Cheikh a été questionné :
Quel est le jugement au sujet des anniversaires ?
Réponse :
D'après ce qui ressort de la question, c'est que ce qui est voulu (par) «'îdu-lmîlâd» c'est (l'anniversaire de) l'homme.
Chaque fois q'une année s'écoule (à compter du jour de) sa naissance, (les gens lui) innovent une fête au cours de laquelle se rassemblent les membres de la famille autour d'un grand ou petit festin.
Et mon avis en cela, c'est (son) interdiction car, en Islâm, il n'y a pas de fête ('îd) pour une quelconque occasion hormis :
-la fête du sacrifice عيد الأضحى,
-celle de la rupture du jeûne de Ramadân عيد الفطر,
-et l'évènement hebdomadaire qui est le jour du vendredi يوم الجمعة.
Et dans les «Sunan» de Nisâ î, d'après Anas Ibn Mâlik رضي الله عنه, les gens de l'époque de l'ignorance avaient deux jours dans l'année durant lesquels ils se divertissaient et lorsque arriva le Prophète صلى الله عليه وسلم à Médine il dit :
«Vous aviez deux jours durant lesquels vous vous divertissiez mais (désormais,) Allâh vous les a changé en mieux que cela : La fête de la rupture et celle du sacrifice.»
Et (fêter les anniversaires,) risque d'ouvrir une porte à l'innovation (bid'ah) comme ce qui pourrait être dit :
«Si fêter l'anniversaire du nouveau-né est permis alors sa permission pour le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم est prioritaire.»
Et toute chose dont on ouvre la porte et qui mène à une interdiction est (elle-même) interdite.
Et c'est Allâh qui accorde la Succès.
Madjmû' fatâwâ wa rasâ il fadîlat 355
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