Chers dealers d'images de chatons et amateurs de memes mal traduits, vous qui jonglez entre une infinité d'onglets tout en affichant une capacité d'attention digne d'un poisson rouge, arrêtez-vous une seconde.
Si vous êtes en quête de nouvelles aventures littéraires, laissez-moi vous présenter une nouvelle qui ne manquera pas de bousculer vos habitudes de clics frénétiques et de défilement sans fin jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Comme d’habitude, ce récit est le résultat de quelques-unes de mes cogitations et expérimentations absurdes. Voilà le topo :
Moi : « J’adore Hikaru no Go ! »
Moi, 2 secondes plus tard : « J’adore Conan le Barbare ! »
Moi, 2 secondes et 42 dixièmes plus tard : « Tiens, si je fusionnais ces deux univers ? »
Après ça, j’ai rajouté une couche de débilité en faisant du personnage principal le contraire presque exact du barbare cimmérien : une femme adepte de la magie qui résout tout par l’intelligence et la ruse. Oh, et puis je vais lui rajouter une chouette sur l’épaule, parce que les chouettes, c’est mignon !
Après 10 000 mots, beaucoup de café et un nombre incalculable d’albums de power metal et de dungeon synth écoutés, est née Gudrun Steinzüger, la sorcière voyageuse et joueuse légendaire d’un jeu imaginaire qui s’appelle Les Saisons Éternelles (sur une idée de ma chère et tendre épouse).
La rusée et inquiétante sorcière viendra s’interposer entre deux souverains aux personnalités radicalement différentes qui s’affrontent pour le contrôle du fleuve Wolkenscheid : Waldemar von Klugenberg, jeune et sage, et Björnrik von Glitzernacht, brute de force et de volonté. Entre les montagnes glacées et les forêts luxuriantes, vous vivrez une aventure où stratégie et sorcellerie s'entremêlent.
Oubliez le traditionnel "sword and sorcery", place à une ère nouvelle : le "strategy and sorcery".