En provenance du vu vide sidéral je découvre cette pièce qui semble ouverte. Sur des étagères sont disposées des âmes enfermées dans des sortes d'écrans plats de verre. Étrangement, des personnes peu familières ou qui ont peu compté dans ma vie m’accueillent avec la plus grand bienveillance. Elles ne semblent pas se rendre compte de leur situation et s'adressent à moi comme qui nous nous étions vus la veille. Par manque d'empathie, je ressens de la pitié et m'interroge comment j'ai bien pu me perdre dans ce genre d'endroit au milieu de ces insignifiants tous sourires.
Heureusement pour moi, j'arrive à la fin de mon cycle de sommeil. Sauvé de ce songe stupide, encore un, dont j'ignore l'intérêt. Suis-je aussi un prisonnier du piège de verre qui ignorant de sa condition ? Pourquoi montrer de la compassion à ceux qui m'ont indifféré de leur vivant et viennent polluer me rêves ? Est-ce que les songes ont un message à transmettre ? Alors que je ne peux rien pour leur misère, qu'ils y restent après tout !
