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Chapitre 4

La blonde gambadait dans les couloirs à la recherche de sa liée, elle voulait lui parler, mettre les choses au clair. Elle jouait à faire tournoyer une crayon, regardant un bref instant dans les cadres vitrés sur les portes pour observer les classes au travers.

Elle n'avait pas été beaucoup à l'école, à peine si elle avait fini ses années de collège. Elle ne se sentait pas à sa place, entourée de tout se monde chiquement vêtus du même uniforme et amis les uns avec les autres.

Son groupe avec qui elle partageait tout, lui manquait terriblement, là-bas, elle était chez elle, avec ses compagnons, plus précisément, elle les considérait comme sa deuxième famille.

- Je sais même plus où j'en suis, je me suis sûrement perdu quand je marchais.

- Sûrement oui.

Toga se retourna en sursaut, elle l'avait déjà entendu et son cœur qui palpitait, elle vit avec surprise la fille verte aux cheveux en boucle, seule devant elle, l'aire dure et froide, sans oublier cet impression de dégoût qu'elle laissait paraître.

- Bébé !

Himiko sautilla vers elle, rencontrant son regard toujours des plus glacial. La blonde arrêta d'avancer, l'observant confuse, qu'avait-elle faite de si mal ?

- Pourquoi fais-tu toutes ses choses ?

La verte lutait en vain contre le désir de coller son corp à celui de celle devant elle, mais elle était tellement en colère qu'elle y arrivait un minimum.

- Lesquelles ?

- Ces choses, les braquages, les voles !

Elle baissa la tête, ça faisait tellement longtemps qu'elle n'y avait plus pensée, il n'y avait pas de raisons personnelles, elle en était sûr, mais cela restait assez vague.

C'était pour contredire la loi, pour rester libre encore et toujours plus longtemps. Elle aussi en avait marre de faire ça, mais alors pourquoi continuer à le faire, on le lui avait demandé de le faire, voilà pourquoi, on l'avait intégré dans le groupe sans même y avoir déjà mit les pieds.

- Je regrette de l'avoir fait, si c'est ça que tu demandes Asui.

- Pourtant se n'est pas se qui semble être quand tu le fais avec ces personnes, as-tu pensée à quoi pouvait bien ressentir ou penser ta liée, à chaque fois que tu faisait la hors-la-loi !? Moi, j'étais dévastée de savoir que mon âme-soeur était une criminelle recherchée, mais ça tu y as sûrement jamais pensée, imaginée.

Elle commençait à pleurer, les bras toujours croisés contre sa poitrine, tout son corp tremblait de colère et de tristesse.

- Désolé... Répondit seulement la fille aux iris couleurs pommes.

Tsuyu finit par ouvrir les bras et la deuxième fille la regarda surprise avant qu'elle n'accoure pour la serrer contre elle.

Ça faisait tellement longtemps qu'on ne lui avait pas offert de câlin comme ça, doux, réconfortant, chaleureux, un bonheur à l'état pur.

- Je suis désolée Asui de t'avoir faite tant souffrir, je vais essayer de me rattraper comme je le peux.

Elle sentit la tête de la verdâtre hocher de haut en bas. Elles finirent par se décoller et Tsuyu lui prit la main tendrement avant de la tirer.

- Je vais te faire la visite du lycée, même si je suis arriver hier, je connais quelques endroits.

- Mais la cloche va sonner d'une minute à l'autre.

La jeune fille se retourna avant d'y faire un magnifique sourire tel celui d'un ange.

- Peut-être, mais j'ai une bonne excuse et puis si on se pert, j'en aurais deux !