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Chapitre 2

Une jeune fille à la chevelure violette regardait la charmante femme aux cheveux à la couleur du charbon qui parlait à un bicolore à l'aire impassible. Il avait plus l'aire de lire son livre que l'écouter vraiment, mais cela ne sembla pas la déranger.

Elle soupira avant de détourner le regard pour croiser celui d'ébène de son ami, qui la fixait intrigué de son comportement.

- Elle ne veut pas porter son attention sur moi, à croire que se garçon est plus intéressant que sa propre liée. Soupira l'adolescente attristée.

Elle se redressa faisant un léger au-revoir à Sero et alla voir Denki pour l'embrasser sur la joue, comme ils aimaient le faire depuis déjà quelques temps. Ils se connaissaient du même village où leurs familles ont décidées de s'installer pour le temps des vacances d'été, là-bas, ils étaient les seuls enfants pratiquement, ils devaient bien se confier et se supporter non.

Tout ça sous le regard un peu choqué de leurs liés qui avaient relevés leurs yeux à se moment précis.

Le blond se leva du sofa qu'il occupait et partit enlacer la violette avant de rire et de lui prendre la main pour aller à leurs chambres et peut-être parler de leurs communs problèmes de liaison.

En voyant cela, les deux dominants bouillonnèrent d'une rage partagée, faignant de ne rien avoir vu, pourtant ils ne supportaient pas de les voir ainsi ''flirter'' ensemble en public même si ils n'étaient pas liés. Oui, il croyaient qu'ils flirtaient ensembles, quand bien même se n'était absolument pas le cas.

Ils se remirent à discuter avant qu'une jeune fille aux cheveux rose bonbon les interrompit de nouveau.

- Excusez moi, vous n'auriez pas vu Eijiro Kirishima, par hasard ?

- Demande à quelqu'un d'autre. Répondit sèchement le garçon, visiblement peu commode.

La fille resta là sans bouger, demeurant parfaitement immobile même des minutes après, elle les dévisageait sans même le cacher.

- Denki n'a pas mentit, aucune politesse.

Puis elle partit ruminer dans son coin pour cultiver des champignons, ne sachant ni où était son copain roux, ni son copain blond et celui aux cheveux noirs était partit prendre un appel.

- Non, mais pour qui elle se prend celle-là !?

- "Denki avait raison", quand est-ce qu'il est venu me parler lui ?

- Denki ?

- Le jaunâtre.

Elle acquiesça simplement de la tête, avant d'appeler le garçon aux cheveux bleu et de l'inviter à la discussion.

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Dans la chambre de la jeune Jirou, Denki l'avait accompagné, changeant d'idée de retourner dans la sienne à la dernière minute. Tout les deux étaient assit sur le lit, guitard et partitions à la main, le garçon chantait faiblement, la fille faisait la musique doucement.

Ils ne voulaient pas déranger les voisins de chambres qui pouvaient peut-être y être.

C'était une passion commune, la musique, tout les deux l'adoraient, les notes, les instruments, les sons. Tous ça, les relaxaient.

Puis quelqu'un cogna à la porte, étant obligé d'arrêter, le blond regarda d'autres partitions trainant sur le matelas, tandis-que la violette marcha en direction de son ouverture, tremblant un peu de nervosité, ne sachant pas qui était derrière la porte.

Elle l'ouvrit finalement pour se retrouver en face à face avec Hanta qui semblait avoir sangloté.

- Je trouvais pas Denki alors je me suis dis que je pourrais venir te voir

- Oui et Denki est là aussi, si besoin.

Le noiraud acquiesça et entra dans la chambre.

- Hanta, qu'est-ce qu'il se passe !? Paniqua alors l'adolescent aux iris d'or.

Le nouvel arrivant s'assit sur le rebord du lit, reniflant.

- J'ai essayé de parler à Iida

- Et ? Kaminari inquiet, avait prit une douce voix.

Sero baissa le regard, et fixa longuement le sol, avant de se remettre à parler.

- J'ai attendu qu'il me regarde, je l'ai même appelé, il se retournait pas, il m'ignorait totalement. Alors j'ai posé ma main sur son épaule et là, il m'a repoussé en me criant après que je le gossais à ne pas le laisser tranquille. J'ai voulu lui demander pourquoi il était comme ça et puis là, Todoroki m'a attrapé le bras et m'a regardé si froidement que j'ai bien cru qu'il allait m'attaqué. Je suis partis, après ça, mais j'ai entendu Yaoyorozu dire que moi et les autres dominés ont étaient tous pathétiques. Bien sûr, j'ai répliqué, mais Iida m'a giflé en disant qu'elle avait raison. Je me suis enfuis comme un lâche.

Et il repartit à sangloter de plus belle.

Et dire que ces trois là étaient leurs liés, quelle ironie, une drôle de farce, quel gâchie.

Ils s'enlacèrent tendrement, espérant que ceci ne soit qu'un terrible cauchemarde où ils pourraient se réveiller enfin de cet enfer.

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Le blond c'était endormit dans ses bras, il ne pouvait s'empêcher de penser que Bakugo avait eu peur qu'il le viole, il continuait à lui caresser les cheveux, les sentant par moment, trouvant qu'ils sentaient affreusement bon.

Prenant son téléphone de sa poche, il l'ouvrit et texta à Izuku pour qu'il vienne prendre le pauvre Katsuki en charge, en même temps, les dominés préféraient sûrement rester avec d'autres dominés.

Oui, lui aussi, ça l'avait déboussolé et surpris de savoir qu'un homme pouvait être un dominé avec un femme, mais il semblait que la vie ne fasse que le surprendre ces derniers temps. Comme avec un lié qui n'assume pas d'être gay ou encore, des liés qui ignorent leurs âme-soeurs, ou juste les couples de trois, il n'en avait jamais vu avant, des anomalies tout aussi.

Il se redressa, donnant un tendre baiser sur sa joue, marmonnant ;

- Dors bien mon cœur.

Se qu'il ne savait pas était que, qu'à cause des mouvement dans le lit, cela lavait réveillé, mais il faisait comme si de rien était et il avait très bien entendu chacun de ses mots, qui mirent son cœur dans tout ses états.

La porte s'ouvrit en vrille et le roux arrêta le vert avant qu'il ne cri le nom de son meilleur ami.