Ce monde n'est pas un conte de fée, si cela l'était, il ne serait pas malheureux, essayant tant bien que mal de cacher la tristesse que déployait ses yeux, à ses élèves.
Lui-même avait commit de nombreuses erreurs dont il regrettait amèrement, ça avait un goût âcre dans sa bouche à chaque fois qu'il disait un mot. Les paroles peuvent être tout aussi blessantes que les gestes.
Mais lui, ses mots lâchés comme des épées, il ne pouvait se dire que son coeur et son esprit étaient marqués au fer blanc. La douleur en était suffocante, mais il ne voulait pas la perdre, pour la seule raison qu'il ne voulait pas s'habituer à cette souffrance infernale, il le méritait, il méritait son agonie, il méritait se destin seul, et sans chaleur.
Il avait dit à son seme, qu'il ne voulait pas de lui, qu'il lui faisait peur, qu'il préférait mourir que de lui reparler. Mais bien sûr, il n'en pensait aucun de ces mots.
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Le jeune homme avait arrêté tout mouvement, depuis que sa meilleure amie avait dit ces paroles qui, bien évidemment, ne se voulaient pas blessantes. Lui, c'était comme une gifle reçue de la vie.
Est-ce que son lié l'acceptera ou l'ignorera pour le reste de son existence ?
Il s'était dit que la deuxième option avait été un peu exagérée, mais ça lui était bien égal.
Il envoya ses pupilles rétrécient vers son lié et en voyant qu'il le regardait aussi, le blond avala difficilement et visiblement sa salive qui était devenue sèche. Il reporta son attention sur le tableau, son corp qui tremblait de partout.
Plus les secondes s'écoulaient, plus le regard insistant de son âme-soeur l'effroyait. Ses tremblements l'empêchait de prendre des notes, d'un coup, sa main dérapa, la mine de son stylo se cassa, son cahier se fit tâcher par l'encre, ses vêtements aussi et son téléphone, dans un mouvement de recule, tomba au sol et se fissura.
L'air ne rentrait plus, ni dans son nez, ni dans sa bouche. Ses yeux fixaient toutes échappatoires, mais son corp s'était figé sur place, une crise, il faisait une crise de panique, ou bien d'angoisse, il ne saurait dire, mais à ses yeux, les deux étaient pratiquement semblables.
Tout le monde le regardait, mais personne ne bougeait, sauf une, une inattendue, elle se dirigea vers lui et le fit tourner vers lui. Le bicolore s'agenouilla, accotant un de ses bras sur la cuisse du blondinet et fit rencontrer leurs iris.
- Respire.
Ces simples mots délivra ses poumons et accès respiratoires redémarrèrent, prenant trop d'air, utilisant inconsciemment à la fois sa bouche et son nez.
Le plus grand plaqua sa main, qui était resté pendant le long de son corp, sur les lèvres du plus petit pour qu'il ne prenne que le strict nécessaire.
Reprenant ses esprits, le descendant des Kaminari regarda se qu'il avait fait, il s'attarda sur l'uniforme de son vis-à-vis, taché de son encre bleu. Le plus jeune allait s'excuser, encore et encore, mais l'homme devant lui l'arrêta, en se redressant.
- Viens, on va nettoyer, avant que ça tâche.
Attrapant son poignet, son âme-soeur l'entraîna violemment aux toilettes. Le soumis ne se risqua pas à prendre la parole, le suivant tant bien que mal dans les couloirs du lycée. Rendu dans la fameuse pièce, le Todoroki enleva sa chemise, passant par sa cravate et ses boutons.
- Retire tes habits.
En entendant la demande de son lié, le garçon aux iris d'or, prit de panique, agita vivement le crâne, faisant des vas et viens de droite à gauche.
- Aurais-je demandé ton avis, par simple hasard.
Le ton de voix glaciale et intimidante, cassa celle du plus jeune, qui fut prit d'un sanglot immédiat. Il savait bien que dès le départ, il n'aurait pût le défier et garder l'avantage, le contredire était presque impensable, mais maintenant, il n'aurait pas pût le supplier de ne pas lui faire de mal. Désormais, et ça, depuis le début, il se sentait de nouveau mit à nu, sans défense et sans moyen de lui échapper ou de lui épargner la sentence du plus vieux. Plus vieux qui marchait durement vers lui, arrachant presque son haut d'uniforme.
Si faible...
Il était si faible...
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Elle avait vu toute la scène, son coeur battait tellement fort dans sa poitrine, son ami Denki, emportée par se tirant de Shoto. Elle envoya un furtif regard à son lié qui l'observait déjà, le brunté lui souria doucement, mais la rosée détourna en vitesse son regard. Gloussant bruyamment, elle essayait de calmer sa respiration instable et qui prouvait sa panique grandissante.
Elle essaya de suivre le reste du cours sans grandes convictions, comme notre chère Mina l'avait prédit, la soumise ne comprenait absolument plus rien de la matière. La jeune fille était condamnée à contenir un esprit vide qui errait dans chaque recoins de son cerveau pour pouvoir tenter de comprendre, de nouveau, le sujet que leur professeur tentait tant bien que mal de leur expliquer sans plus de réussite.
Plus le temps défilait, plus elle stressait, ses yeux n'avaient toujours pas croisés ceux de son ami jaunâtre, cette angoisse la torturait. Elle sentit son coeur sauter quand la sonnerie résonna dans les intercommes, se précipitant pour ranger ses affaires rapidement, elle décampa jusqu'à sa chambre, là où elle se laissa tomber contre la porte. Pouvant recommencer à respirer normalement, sans pression.
Elle ignorait si dorénavant elle devrait se comporter de façon plus retenue ou si elle pouvait se laisser aller comme elle l'avait toujours faite. L'angoisse la tiraillait de l'intérieur, tordant son estomac dans tout les sens, ses esprits s'embrumaient peu à peu. Elle ne souhaitait pas finir aussi malheureuse que ses amis, elle ne voulait pas subir de tel violations pour de si futiles raisons.
Tout se que la jeune Ashido n'avait jamais rêver, était que son lié soit doux et attentif à ses problèmes, qu'il n'essaye pas de la soumettre à lui pour montré sa supériorité.
La rosâtre sauta sur son lit, après avoir retiré son uniforme ainsi que sa brassière, trouvant plus confortable, pour s'abriter de ses douces couvertures lorsqu'un toquement à sa porte se fit entendre. Ne souhaitant nullement bouger, et se doutant que ce devait être un membre de son groupe d'amis venu discuter avec elle, elle cria à la personne son accord d'entrer.
L'individu s'exécuta hésitant et pénétra lentement dans l'espace privé de sa compagne.
Hélas oui, celui qu'elle essayait tant bien que mal d'éviter venait de posé le pieds dans sa chambre, dans son élan de stresse, elle avait oubliée son téléphone en classe, tête en l'air qu'elle était, elle le posait toujours sur le coin de son bureau.
Mina se redressa un peu, pour tenter de reconnaître la silhouette qu'elle ne connaissait pas, sans résultats.
- Je... heu... Je suis venu te rapporté ton portable... tu l'avais oublié en cours alors je me suis dis que je pourrais venir te... te le remettre... Bégaya alors le brunté en tendant l'objet en question vers sa propriétaire.
La rosée comprenant à qui elle avait affaire, remonta directement les draps sur ses épaules.
- Ho, merci... c'est... c'est très gentil de ta part... Le remercia-t-elle les joues en feu alors qu'elle prenait son bien tout en essayant de cacher du mieux qu'elle pouvait sa nudité.
Le brunté le remarquant pleinement devena rouge de gêne et avant de partir tel un voleur, il se risqua à dire se qu'il pensait ;
- Ashido, il fallait que je te le dise ! Déclara-t-il les paupières durement fermés, les points serrés et la tête baissée.
- Quoi donc..? Angoissa-t-elle.
- Je te trouve vraiment magnifique, sur tout les points de vues ! Clame-t-il avant de disparaître, fermant la porte derrière son passage, dans le couloir.
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FanfictionDans se monde, dès notre quatrième anniversaire, un nom sur notre poignet apparaît pour nous lier à une autre personne dans un écart de maximum 3 ans, donnant aussi leur position pendant l'acte. Il peut y avoir des anomalies, mais c'est extrêmement...