boucherie morbide

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Je me souviens bien de cette boucherie au coin de ma rue.
Cela fait maintenant huit ans qu'elle a fermé ses portes. C'était une petite boucherie familliale, elle appartenait à la famille Johnson; le boucher, un père de famille, était un monsieur un peu rond, chauve, très gentil, je me rappelle que quand je venais avec mes parents acheter de la viande, il me donnait toujours un chocolat. Sa femme était ronde aussi, des cheveux roux et toujours souriante. Elle vendait les produits et conseillait très bien les clients. Monsieur et madame Johnson avaient deux enfants. Leur fille, la plus jeune, ne parlait pas beaucoup et avait environ dix ans. Leur fils en avait 15. Quand il avait le temps, il aidait son père ou sa mère à découper la viande pour la vente des produits. Je ne savais que le prénom du jeune homme : Jérémy. Les gens le trouvaient assez... étrange... mais, je l'aimais bien. On s'échangeait beaucoup de BD.
Jérémy était dans la même école que moi, mais souvent, il n'allait pas au lycée. Quand je lui demandais ou il était, si il était malade, il me disait toujours la même phrase :
"J'aidais à la boucherie"

Mes parents achetaient toujours notre viande dans cette boucherie. Elle était VRAIMENT bonne. On ne pouvait plus passer un seul de nos repas sans cette viande. Elle était fraiche, savoureuse et tendre...
Le boucher disait à mes parents qu'il était en relation avec un bon éleveur qui s'occupait de ses bêtes avec amour, et c'est pourquoi la viande était savoureuse.

Un jour, Jérémy m'avait invité chez lui pour diner. C'était d'alleurs la délicieuse viande de leur boucherie que l'on mangeait. Mais, cette fois ci, à table il n'y avait pas la petite sœur de Jérémy. J'ai demandé ou elle était. Le papa m'a répondu qu'elle était chez une amie à elle, pour la soirée et il a très vite changé de sujet...

Une petite semaine et passé, et je n'ai toujours pas revu la petite sœur de Jérémy chez lui. Et puis, un vendredi, après les cours, Jérémy m'a invité à dormir chez lui. Nous avons fait nos devoir, avant de diner, puis monter dans sa chambre, ou on a lu et parlé de nos BD favorites. Je n'ai pas eu trop de mal à m'endormir, car je dormais de temps en temps chez Jérémy.
Je me suis reveillée dans la nuit, car ma vessie allait exploser. Je suis déscendu pour pouvoir acceder aux toilettes. Ça m'a fait un bien fou de vider cette vessie. Mais... cette fois ci, mon instinct m'a demandé de me tourner, et j'ai vu cette porte... cette porte qui était toujours fermée. Cette fois, les clefs étaient sur la porte ! J'ai marché doucement vers elle. J'ai senti comme une angoisse, mes tripes se sont serrées, mais il fallait que je voie ce qu'il y avait à l'interieur de cette piece... j'ai alors tourné la clef... j'ai ouvert la porte, et elle menait à une cave. J'ai descendu un escalier, un très long escalier. Mais cette cave... elle était vraiment... Glauque. Il y avait une odeur horrible et des bruits d'animaux étranges. J'ai même cru avoir entendu la voix de la petite sœur de Jérémy... mais qu'est ce que ça veut dire? Je ne pouvais plus faire marche arrière. Il fallait que je découvre ce qu'il se passe! Et ce que j'ai vu restera dans ma mémoir à jamais.
Cette cave était remplie d'humains, nus, dans des sortes d'enclots. Ils avait des numéros de série sur les oreilles, comme les vaches. Ils étaient à quatres pattes, comme des animaux car ils avaient été élevés comme des bêtes d'élevage, les bouchers faisaient un trafique d'humain depuis des années pour y vendre leur viande. J'avais eu envie de vomir. C'était dégueulasse. Je voulais partir de là. Mais avant ça, j'ai vu monsieur Johnson, tenant sa fille par les cheveux, égorgé, du sans coullait de son petit cou et il avait un couteau de l'autre main. Et monsieur Johnson m'a vue. Avant même que j'ai eu le temps de reprendre mon souffle après le choc de cette vision macabre, j'ai pris mes jambes à mon cou et je me suis tirée d'ici! De cette maison glauque.

Je me suis rendue à la gendarmerie qui a envoyé plusieurs troupes chez la famille Johnson. Mais, quand ils sont arrivés sur les lieux, ils ont vu toute la famille, morte, une balle dans le crane. Le père les a tous tué, pour leur éviter la prison avant de se tuer à son tour. Il a expliqué dans une lettre qu'il a juste eu le temps d'écrire, qu'il ne regrettait pas son choix, surtout celui d'avoir tué sa fille pour pouvoir la transformer en... viande. Qu'il faisait aussi reproduire les humains de son élevage et les nourrissait lui même pour que la viande soit meilleure. Les humains de cet éleveur était bien élevés comme des animaux. Ils ne savaient même pas parler.

Tout ça, toute cette hisoire, c'était il y a huit ans. Huit ans que cette macabre usine à humainsp n'existe plus. Mais la viande me manque. Je pense que si quelqu'un d'autre recommençait, je n'irais pas voir la police...

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 27, 2020 ⏰

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