Sous l'iceberg

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Les cours me paraissent bien long, la discussion, ou plutôt la dispute sur le toit me reste dans les pensées. Il m'est impossible de me concentrer sur autre chose. Le professeur me lance de sales regards et je pense que si il continu je vais plier une durite.

-Mason, venez donc faire les repèrent demandé sur la carte du monde au tableau ! Annonce le prof

-Je suis obliger ? Le prof acquiesce

Elle se lève et marche jusqu'au tableau. Elle tend sa main pour attraper le stylo numérique mais le prof le lâche juste devant ses yeux. Toute la classe observe, personnellement je commence à flipper. Je me demande si sa n'est pas de la provocation. Il lui fait un sourire mauvais et part au fond de la classe. Jena ne répond pas et fait l'exercice demandé. Elle est tellement concentré qu'elle n'entend pas les remarques que le trentenaire fait sur elle. Les garçons au fond de la classe se moquent d'elle avec le prof. Je n'entend pas ce qu'il disent mais je sais très bien ce qu'il font. Une fois terminé, elle se retourne, attendant sûrement une remarque sur ses possibles erreurs.

-Bien, on va corriger. Jena fait mine de partir. Reste ! Tu va nous expliquer.

Une fois terminé il lui fait signe de partir et je remarque ses yeux dégueulasse se poser sur le fessier de ma copine. Oui je la considère encore comme telle, car on s'est peut être disputer mais je suis sûr que si l'on discute calmement on trouvera un point d'accord.

-Vous voulez sûrement un coup de main ? Ou des lunettes pour mieux observer ? Je n'ai pas pu m'empêcher de l'ouvrir.

-Que voulez vous dire Strauss ?

-Je veux dire que vous lui mattez le cul sans retenue et sa me dérange.

-Vous n'avez rien suivit du cours a part sa jeune homme ? On se demande qui est le plus discutable de nous deux. Le chien.

-Le plus discutable c'est vous.

-Très bien, je t'autorise à fabuler sur ma personne dans le bureau de la CPE, lorsque tu aura finis on mettra au clair certains point sur ta scolarité. Et seulement après on verra si tu peux revenir dans mon cour. Dehors !

Je me lève en silence, rassemble mes affaires et sors. Je regrette instantanément d'être parti. J'ai laissé Jena toute seule dans la même pièce que ce pervers. La porte claque. Je voit Dany juste derrière moi. Elle est toute rouge, prête à exploser. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans la salle quand je suis partie mais ce qui est sûre c'est que Dany a osé lever son cul de princesse de sa chaise.

-Je ne comprend pas, comment un mec aussi répugnant est capable de tenir une classe de jeunes ? Il me dégoûte ! Ma copine en plus ! Bark ! C'est répugnant ! Elle a des manière vraiment spéciale quand elle parle

-T'énerve pas, on va le foutre au pied du mur ce salaud, je vais vraiment raconté ce qu'il s'est passé. M'en fout d'être une balance.

-Ooh Tyler ! C'est fou comment tu as changé ! Son ton a changé. Tu serait pas amoureux toi ? Je nie d'un signe de tête. Oh si ! Serait-ce l'effet Jena Mason ?

- Allez, arrête de raconter des conneries là. Elle m'exaspère.

On discute de tout et de rien jusqu'à l'heure de fin de cour. Les adolescents commence à grouillé dans les couloirs. Jena ne sort pas tout de suite. Mais lorsqu'elle apparaît et que nos regards se croise, je ne sait pas si je dois fuir ou rester.

-Toi je ne veux pas te voir ! Tu m'a mis la honte devant tout le monde ! Elle me fixe méchamment. Et toi je ne voit pas pourquoi tu l'as suivit dans son délire ? Il ne s'est rien passer ! Nos regard se croisent Dany et moi.

-Chérie, j'ai tout vu et je te prie de me croire... Il t'a observer d'une manière répugnante. Dany implore son amie.

-Écoutez, je n'ai rien vu et Mr Barn vient de s'excuser si son professionnalisme fut mal interpréter par vous...Elle baisse les yeux.

Dany et moi échangeons un nouveau regard significatif.

-Je pense que Dany connaît bien les mecs. Elle me fait un doigt d'honneur. Et moi j'en suis un donc on sait ce qu'on as vu.

-En fait tu es jaloux ! Tu aurait aimé être à sa place, pour avoir une vu sur mon p'tit cul. Oh oui...

-Non je pense que tu divague... Elle rougit subitement. Jena je pense qu'il faut qu'on parle calmement tout les deux.

Elle roule des yeux et part, Dany me fait un regard d'excuse puis la suit. Je pense qu'elle réussira à la raisonner.

***

PDV Jena

Cela fait trois jours que je n'ai pas adresser la parole à Tyler et sa sœur m'en veut toujours. Quoi que nous avons fait des efforts hier, on a mangé à la même table, Dany a insister. Miguel a même rigoler avec moi quand notre amie s'est mise de la sauce tomate sur son pull. Pendant l'espace de quelques secondes ont a ri comme si tout était oublier, on s'est même regarder complice de notre rire. J'aurais pu croire qu'elle m'avait pardonné l'erreur que je n'ai pas faite. Mais j'ai senti que ce n'était pas le cas lorsque le froid s'est posé sur la table.

J'aimerai bien rediscuter avec le grand brun qui a osé transpercé ma carapace. Mais le fait qu'il ne veuille pas m'écouter alors que j'avais des explications m'a fait du mal.

Dans le cours de Mr Fatz je suis complètement aspiré par l'histoire de l'homme allemand qui épargne une famille française en voyant l'enfant. Si bien que sa m'énerve presque quand on me dérange pour un mot sur un papier. VIENS SUR LE TOIT CE MIDI. Je crois que c'est une occasion de régler nos problèmes.

Je me rend sur le toit comme prévu. Mais ce n'est pas la personne que je pensais qui est là. Le garçons s'approche de moi et me prend dans ses bras, si fort que je n'arrive pas à m'en défaire. Son étreinte m'étouffe.

-Lâche moi ! Je hurle. 

-Allez chérie, c'est rien... Il chuchote sensuellement dans mon oreille.

- Non Samuel, lâche moi, tu fait quoi ? Je le supplie

Il plaque sa main sur ma bouche et appui plus fort avec son bassin, il me pousse jusqu'à un mur. Aucun mouvement m'est possible, il m'embrasse de force et j'ai beau essayer de me débattre, rien n'y fait. J'entends la porte du toit s'ouvrir, avec difficulté j'arrive tourner vers celle-ci. Mon sang se glace, la main froide de Samuel vient de se glisser dans mon jeans. Et Tyler qui vient d'arriver ne nous a pas remarquer. Tant bien que mal j'arrive à libérer un bras pour forcer mon agresseur à retirer la sienne de mon visage.

Nos corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant