{TODOBAKU} Spirite EN PAUSE

V: ¤Hybride¤

○●PDV Katsuki

On sort de l'enceinte du château pour aller directement en forêt.

Shoto: Dis Bakugo...

Katsuki: Mmmh?

Shoto: Je me disais...étant donné la relation que tu as avec ta meute,on devrait peut-être aller dans ton...eu...village? Histoire de me présenter...

Katsuki: C'est pas con...suis moi.

Je bifurque vers l'ouest et double face me suis.

Après 20 bonnes minutes de marche, on arrive à la frontière.

Eijiro: BAKUBROOOO!

Je fais même pas trois pas dans mon territoire que tête de pioche me saute DÉJÀ dessus.

Katsuki: QUOI ENCORE? Tu vois pas que je suis occupé??

Il se tourne vers Shoto, cligne plusieurs fois des yeux, puis son attention se reporte sur moi.

Eijiro: Bah non pas trop...

Je me crispe en serrant les poings puis le regarde avec des yeux assassins.

Katsuki: Doooonc, que se passe-t-il?

Il reprend soudainement un air sérieux ce qui m'inquiète un peu.

Eijiro: E-eh ben...c'est à dire que...hum...

Katsuki: Accouche!

Eijiro: Ayumiosjnestpasrenjrbstréehier!

Katsuki: Quoi?! Articule!

Eijiro: A-Ayumi n-n'est pas rentrée...hier...

Mon coeur loupe un battement. Pas possible.

Eijiro: O-on a cherché sur quasi tout le territoire mais personne n'a senti de traces fraîches e-et Light est en patrouille depuis la nuit dernière, il doit rentrer dans deux heures donc on a pas pu lui demander...

Shoto: Qui est Light?

Eijiro: Le meilleur ami d'Ayumi.

Shoto: Où fait-il sa patrouille?

Eijiro: À la frontière Nord. Pourquoi?

Katsuki: Double face.

Shoto: Mh?

Katsuki: Monte sur mon dos et accroche toi, ça risque de décoiffer un peu.

Je me transforme avant que mon Spirite ou tête d'ortie n'aient le temps de dire quoique ce soit.

Vanille/fraise me regarde avec admiration, ce qui me provoque une soupçon de fierté, puis saute sur mon dos. Je le sens s'accrocher légèrement à ma fourrure de manière à ne pas m'arracher de poils, ce que je remercie silencieusement.

Je m'élance dans la forêt de pins en direction du nord. J'arrive dans l'unique plaine présente sur le terrain en quelques minutes et continue ma route. La sensation de vitesse et du vent traversant mes poils est tellement enivrante que je me détends un peu.

Je m'arrête après avec parcouru une bonne vingtaine de kilomètres. Enfin à la frontière Nord. Je lève ma truffe vers le ciel pour tenter de percevoir l'odeur du meilleur ami de ma soeur. Sa trace est récente, sa patrouille vient de partir vers le camp.

Je me remets à courir vers le Sud cette fois. Après seulement cinq minutes, on tombe sur la groupe de loups.

Je me retransforme alors qu'ils se positionnent en arc de cercle et se changent en forme humanoïde devant moi, m'ayant remarqué.