King and Queen [Nightmare Sans x Reader]

Act I ~Chapitre 3~

{PDV: Toi}

  Me voilà donc reposé, propre et habillé. Le "protocole de bonne conduite" voudrais que je partage mon premier repas avec mes généraux... et même si cela m'agace de devoir retarder l'avancement de mes plans, il faut bien que je montre un tant soit peu d'intérêt envers eux. Ils sont des pions importants après tout.

  D'un air apaisé, j'étais accoudé à mon balcon. Admirant silencieusement la vue.

  L'Enfer proposait un paysage incomparable. Intérieurement, je ne croyais toujours pas au fait que c'était ici que j'allais peut-être passer ma vie, qu'un jour je m'y habituerais. Cette idée me faisait sourire.

  Enfin, je ne vais pas encore pouvoir jeter un œil aux textes et autres décrets qui régissent ce royaume, mais je peux toujours imaginer ce que je modifierais globalement.

  De ce que j'ai pu comprendre, l'ancien roi aurait acquit sa place au bout de 254 ans d'existence. Pendant des années il aurait réfléchit, ou plutôt comploter, à un moyen de terrasser le roi ou la Reine précédente. Donc, grosso modo, ça victoire n'avait rien de "mérité". Tous le monde peut réfléchir jusqu'à connaître les faiblesses d'un autre. Le pire c'est qu'il était clair qu'il n'avait pas plus de force qu'un démon classique. C'était juste l'un des rares chanceux à savoir ce servir de sa tête.... mais pas assez pour penser à ce qu'il adviendrait après apparemment...

  Un rire sombre me quitta à la pensée suivante. En Enfer il est "impossible" de tuer. C'est un point de non retour. Et on ne peut le quitter qu'en ressuscitant ou en mourant écraser par un sort divin puissant. C'est pourquoi des prisons ont été créées. Là-bas sont enfermés... à peu près n'importe qui en fait. Le roi ou la Reine à tous les pouvoirs sur l'Enfer et ce car il est le plus fort. Ce titre ne va qu'aux plus puissants. Donc cela prodigue une certaine assurance vis-à-vis des choses qui pourraient essayer de leur porter atteintes, même si il a très peu de chance que cela puisse arriver.

   D'ailleurs, voici une règle très intéressante que j'ai apprise en brisant ce roi de pacotille "Lorsqu'un Démon perd un duel, il doit se soumettre à l'une des volontés du gagnant". L'on peut donc littéralement faire en sorte qu'un démon devienne sa chose. C'est assez amusant. Cependant, lorsque je l'ai vaincu, mon intérêt envers lui était si faible que ma seule idée fut de l'envoyer en prison. Simple, mais efficace.

  Je me demande si j'aurais l'occasion de visiter ces fameuses prison. Que ce soit par pur sadisme ou simplement pour avoir des informations.

  Soudainement, j'entendis toquer à ma porte. Sûrement l'un de mes servants venant m'annoncer que le repas était prêt.

"- Oui ? Qui est-ce et pourquoi cette interruption ?"

  Je le dis de manière calme et détacher, puis, d'un geste de la main je fis s'ouvrir les portes et pus constater qu'il s'agissait bien d'un de mes servantes, mais plus jeune cette fois-ci, je dirais aux environs de 45 ans.

"- Ma reine, je viens pour vous annoncer que le dîner est prêt et que vos généraux vous attendent avec impatience"

  A son regard fuyant je pouvais savoir qu'elle avait peur de moi, du moins l'idée de m'énerver lui faisait peur. J'eu envie de rire d'elle, mais je m'en retins. Je devait imposer le respect et pour cela il faut considérer les autres de la même façon... peu importe leur grade entre autre.

"- Bien, peux-tu m'y conduire ?"

  Elle fit une courbette et d'une voix qui se voulait confiante, elle me répondit par l'affirmative. Je la suivis donc. Nous longions les couloirs du château pour enfin descendre au première étage. Une fois arrivé devant la salle à manger, les portes s'ouvrirent aussitôt.

  Dés lors que je posa un pied dans la salle, je fis brûler plus vivement chaque bougies. Me donner cette air théâtrale qui m'amusait quelque peu. Enfin.

  Mes généraux se levèrent des chaises sur lesquels ils étaient assis et m'accueillirent. Je fis un signe de tête pour les remercier et marcha jusqu'à la place, en bout de table, qui m'était réservé. Je m'y assis et ils firent de même.

  Tour à tour, les domestiques apportèrent de nombreux plats. Devant nous s'étalait, alors, un buffet, personnellement ça faisait des années que j'étais habitué à renier ma faim, donc c'était compliqué de m'habituer à recouvrer l'appétit. Mais mes invités n'avaient pas ce soucis, encore moins Belzébuth qui faisait honneur à sa réputation.

  A ma gauche se trouvait Léviathan, Asmoday et Lucifer. Et à ma droite il y avait Satan, Belzébuth, Belphegor et Mammon. Les affinités entre eux se lisaient facilement. Certains semblait seulement ce tolérer, mais majoritairement l'ambiance était bonne. Ça fait des siècles qu'il se connaissent après tout.

"- Vous ne mangez rien ?"

  Je fus sortis de ma rêverie par Léviathan, elle me regardait l'air intrigué. Sa curiosité me fit penser à une enfant.

"- Si, si, je prenais juste le temps d'observer."

"- Oh, je vois."

  Je scanna les plats et jeta mon dévolu sur ce qui ressemblait à du poulet et quelques accompagnements. Je n'y prêta pas une très grande attention et les téléporta directement dans mon assiette.

  Pendant un cour instant je me demanda comment utiliser les couverts qui m'étaient proposés, mais aussitôt des brides de mémoires me revinrent et je pus ainsi commencer à manger avec dignité.

"- Dîtes-moi ma Reine ?"

  Je m'arrêta de manger et regarda celui qui me parlait. Il s'agissait de Satan.

"- Oui ?"

"- Comment ce fait-il que nous n'ayons jamais entendus parler de vous avant ?"

  A ces mots tous se turent afin de mieux entendre ma réponse. Je ne m'attendait pas à être victime d'autant d'intérêt, même si je peux comprendre cette question.

"- Sûrement car je ne suis ici que depuis cinq mois seulement."

  Tous parurent ébahie par ma réponse tandis que je continuais tranquillement de manger.

"- Oooh, c'est donc pour cette raison que vos cornes ne se voient pas... tu me dois une bouteille Belz."

  A cette remarque j'entendis un grognement de la part de Belzébuth, tandis que certains ricanait. On croirait voire une bande d'enfants... un très mince sourire se forma sur mon visage, mais il repartit aussitôt.

  Le dîner continua donc, et je me détendis. Ces démons n'étaient pas une si mauvaise compagnie finalement. Je pourrais peut-être finir par les apprécier.

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Voilà une bonne chose de fait -w-

(1100 mots)

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