Mon cœur est en train de se transformer en marshmallow fondu

Mon cœur s'enflamme autant qu'une feuille de papier journal

Cela faisait maintenant quelques temps qu'ils étaient ensemble. Ils s'arrangeaient pour se voir aussi souvent que possible, pendant leurs week-ends et leurs heure de trou. Bien sûr, ils avaient eu quelques différents, mais ils avaient réglé ceux-ci en un clin d'œil en choisissant la voix de l'honnêteté. Car rien ne se règle mieux que par cette dernière.
Aujourd'hui se déroulait leur dernier rendez vous avant les vacances de Février. La jeune fille l'attendait sur les marches de l'escalier Denis Papin. Le bout de son nez et ses oreilles, ankylosées, menaçaient de finir congelées.
Elle avait pas mal d'avance. En effet, son bus passait trente minutes avant le sien. Ce qui lui laissa le temps de poiroter sur ces fichues marches.
Elle commençait vraiment à se transformer en glaçon quand une voix l'interpella.
Elle tourna la tête le sourire aux lèvres.
- Salut, commença-t-elle.
- Salut !
C'était lui, son beau brun souriant.
Il s'assit à côté d'elle et se regardèrent quelques instants.
Comme à son habitude, il était magnifique.
- Je t'aime.
Pourquoi était il si mignon. Le cœur de la jeune fille battait désormais à 1000 à l'heure.
- Hmmm... Marmona-t-elle avec un sourire en coin.
- Comment ça « Hmmm », répondit-il outré, je dois en conclure quoi ?
- Rien ! Rit l'adolescente.
- J'te boude.
Il croisa les bras et tourna la tête vexé. Même quand il lui faisait la tête, il était irrésistible. Arg. Il fallait qu'elle se reprenne et qu'elle s'excuse. Elle n'aimait tout de même pas qu'il puisse être blessé.
- Steven... Bien sûr que moi aussi je t'aime ! Je t'aime même plus que toi ! Argua-t-elle en levant les yeux au ciel, allez, ne m'en veux pas, si tu me boudes, j'ai qui moi ?
- Eheh... Je sais pas. De toute façon c'est trop dur de te ne pas te parler. Je ne t'en veux plus. Et nan ! C'est moi qui t'aime le plus !
Son rire. Elle l'adorait. Il l'a faisait littéralement fondre. Elle leva les yeux au ciel et reprit peu convaincue.
- Si tu le dis...
- Je le dis ! s'exclama-t-il.
- As tu des preuves de ce que tu avances ?
- Non, répondit-il en éclatant de rire.
Awn. Il jouait avec son cœur comme avec des montagnes russes et cela lui plaisait, beaucoup.
Elle se surpris à admirer ses traits. Elle admira ses traits,to ses lèvres pulpeuses et... À quoi pensait-elle ? Cela l'avait toujours répugnée, et mtn, elle s'imaginait complètement le faire ?
Elle bessa la tête vers ses pieds en rougissant. Mais où avait elle la tête ?
- Je t'ai blessée demanda-t-il inquiet.
Elle le serra dans ses bras.
- Non.
Le jeune homme lui rendit son étreinte. Ils restèrent comme ça un moment, sans un mot.
- Tu sais, commença-t-il, j'ai du mal à croire qu'avant tu n'aimais pas les câlins. Tu m'en fais à chaque fois qu'on se voit.
- Y a qu'les idiots qui changent pas d'avis, lui répondit-elle avec assurance.
La lycéenne se dégagea et le regarda intensément.
- Dis...
- Oui ?
Elle baissa la tête en rougissant.
- J'ai envie de faire quelque chose mais je ne sais pas si toi tu en as envie...
- Quelle chose ?
- T'embrasser, répondit-elle en rougissant de plus belle.
Il pris son menton, lui releva délicatement la tête et approcha dangereusement son visage du sien.
- Ça tombe bien, moi aussi.
Il pencha la tête, l'adolescente l'imita.
Elle posa délicatement ses lèvres sur celles du jeune homme.
Leurs nez se frôlèrent, la jeune fille profita son souffle chaud contre sa peau et ferma les yeux.
Elle sentit un millier de papillons dans son ventre qui ne tenaient qu'à s'échapper.
C'etait un baiser doux et chaud et d'une simplicité extrême, comme un bonbon fondant sur la langue avec une explosion de saveurs.
La jeune fille aurait voulu rester comme ça toute sa vie, mais au bout de quelques secondes, elle y renonça et se dégagea.
- Ça ne t'as pas plu ? Demanda le lycéen en cherchant son regard.
Elle le saisit et prenant sa main lui dit assurée.
- Si, énormément. Actuellement, mon cœur s'enflamme autant que du papier journal !
Elle sourit niaisement.
- Embrasse moi à nouveau !
Et il s'exécuta.
À ce moment, la jeune fille le su. Elle ne voulait que lui.
Ses paupières se fermèrent et elle se livra à lui.
Désormais, seul l'avenir pouvait les séparer.