Chapitre 8

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Je partageais donc ma chambre avec Trafalgar Law...
Enfin, il partageait sa chambre avec la moi plutôt.
En y réfléchissant, si ça se prouve, il voulait réellement changer de chambre pour ma santé...
J'y crois pas trop mais bon, on va pas s'en plaindre.
Une fois mes affaires déménagées dans la cabine du capitaine, sachant que je ne pouvais aller nul part ailleurs, je pris une douche. La salle de bain était étonnamment propre, le médecin était très soigneux.
Son gel douche était parfum lavande/vanille, son shampoing parfum pomme. C'était un mélange étrange, mais il sentait tellement bon.
Apres avoir pris mon temps pour me laver, je me mis en pyjama. J'allais pas refaire la même erreur que les deux autres fois, j'avais appris la leçon. J'avais donc déjà pris mon pyjama.
Cependant, pour être à l'aise, je portais seulement une culotte et un tee shirt court pour dormir. Quand j'étais seule, ça ne me dérangeais pas, meme si Law a déjà dormi avec moi, il a pas du se rendre compte de ma petite tenue. Je devais vite trouver une solution. Les seuls tee shirts que j'avais étaient des tee shirts courts, je pouvais pas dormir en pull, sinon j'allais crever de chaud. En plus, pour empirer la situation, l'impératrice a cru bon de mettre de la lingerie sexy dans mes sous vêtements... et évidemment il ne me restait plus que ça à mettre.
Je pris mon courage à demain, entrouvris la porte de la salle de bain, habillée toujours d'une serviette.

« Law ? »

Il etait sur son lit, en train de lire.

« Mmmh ? »
« Tu pourrais me prêter un tee shirt s'il te plaît? »

Quand il entendit ma demande il ferma son livre et se dirigea vers sa commode.

« Et pour quoi faire ? »
« Bah pour essuyer par terre évidemment »

Il s'arrêta et me regarda d'un air inquiet.

« Pour avoir un pyjama idiot »

Il me donna sans plus attendre le tee shirt et retourna à sa lecture.

C'était un tee shirt large, qui m'arrivait jusqu'au haut des cuisses. Il couvrait ma lingerie, c'était parfait.
Je sortais de la salle de bain en ignorant le regard indiscret de Law. Je m'étais rendue compte que le livre que j'avais commencé à lire plutôt était resté dans ma chambre. Sans dire un mot, je retournais dans celle ci pour le chercher.

« Où étais tu partie ? » demanda Law, ne me lâchant pas du regard
« Ca ne te regarde pas »
Un gros silence s'en suivit
« Bon j'étais juste allée chercher un livre que j'avais oublié dans ma chambre »
« Quel livre ? »

Je montrais la couverture et le titre
« C'est un livre qui raconte l'histoire d'un pays qui était magnifique apparemment, mais qui a été empoisonné et tous ses habitants en sont morts »
« C'est quoi le nom du pays ? »
« Flevance »
Un grand silence encore plus gênant que le premier avait envahit toute la pièce. Le visage de Law se referma, son air s'assombrit.
« Pourquoi tu fais une tête pareille ? »
« Pour rien, pose ce livre et viens dormir, tu as besoin de sommeil »

Qu'est ce que j'en avais marre qu'il me donne des ordres...
Heureusement, le lit était légèrement plus grand que le mien.
A peine je me suis allongée sur le côté droit du lit, que je m'endormais à poings fermés.
Quelques minutes plus tard, je me réveillais. Law n'avait pas éteint la lumiere et bougeait. Je me tournais pour lui jeter un regard noir.
Il etait en train de se déshabiller.
« Me dis pas que tu t'es réveillée spécialement pour me voir à poil ? » dit il d'un air satisfait
« Non mais tu comptes vraiment dormir comme ça ? »
« Ben ca t'as pas tellement dérangé les autres fois »
Il a pas tort...
Face à son corps musclé, je ne pouvais m'empêcher d'avoir des pensées obscènes. Tellement obscènes que mon regard devait surement devenir trop insistant, puisque Law me lança:
« À force de me mater tu vas avoir mal aux yeux »
Je détournais vivement la tete, toute rouge.
J'essayais en vain de me rattraper
« Je me demandais seulement la signification de tes tatouages, prends pas la grosse tête »
Je tournais mon corps vers le mur, la honte.
Law rigola et se remis sous la couette.
« Bonne nuit la mateuse »
Je me retournais pour lui asséner un coup d'oreiller sur la tête.
Non mais pour qui il se prend serieux ?
Je me retrouvais à califourchon sur lui, avec seulement le tee shirt qu'il m'avait prêté et un tanga.
Il etait mort de rire tandis que je lui mettais mes plus beaux coups d'oreiller.

La face cachée du chirurgien de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant