Tandem fiction

Chapitre 18

"Je suis retenue dans une grande maison abandonnée au bord de la plage de Dunkerque, appeler la gendarmerie de lille"
La caissière paniqua quelque peut en lisant le mot laissé par Léa Soler et la regarda s'éloigner avec l'homme qui lui tenait le bras, comme pour la retenir

Quelques minutes plus tard la gendarmerie reçu, comme prévu, un appel de cette dame. Un gendarme appela le capitaine chargé de l'enquête sur la disparition de Léa Soler.

Capitaine : Capitaine Marchal, on du nouveau. Une dame a appelé de Dunkerque, elle travaille dans un magasin et à reçu un mot de votre commandant
Paul : Comment ça ?
Capitaine : Léa Soler a noté sur un petit papier où elle était retenue, il n'y a pas d'adresse précise. Je viens de transférer les informations à la Gendarmerie locale, je vous explique en route
Paul : Ok merci

Après quelques jours de stress et de tension pour le capitaine Marchal, il venait de retrouver un peu d'espoir. Peut-être allait-il retrouver la mère de ces enfants aujourd'hui.... il l'espérait tant

Du côté de l'enquête ; les autorités locale avaient commencé à chercher toutes les maisons abandonnées au bord de la mer. Malheureusement il y en avait beaucoup. Y avait-il une maison particulière où Éric aurait pu aller ?
Certains gendarmes, grâce aux caméras de surveillance depuis le magasin, ont réussi à retrouver la trace de la voiture d'Éric
Gendarme : Capitaine Marchal, nous avons localisé la voiture. Elle se trouve à 2 kilometres d'un pâté de maison près de la mer
Paul : Ok, on y va. Ils ont du faire le reste du chemin à pied
Gendarme : Mes collègues ont sécurisé le périmètre sur 10km et des hommes sont déjà sur places pour les recherches
D'un coup tout s'accélèra, tout le monde étant à la recherche de la commandante. Les minutes défilerent à toute allure alors que pour Paul, le temps s'emblait s'arrêter. Tout ce qui se trouvait autour de lui, lui paraissait irréel, tout ce dispositif, ces voitures, ces gendarmes,..tout ça pour elle

Le capitaine Marchal fut sorti de ses pensées pars des cris
Gendarme : Capitaine, par ici. Venez vite
Paul : Qu'est ce qu'il se passe ?
Gendarme : La maison, c'est celle-ci
Paul : Ok, allez-y ( retenant son interlocuteur) Faîtes attention, s'il vous plaît
L'intervention commença sans plus attendre. Une équipe était placée devant la porte, négociant avec Éric pour rentrer sans problèmes
À l'intérieur de la maison, tout ne se passa pas comme prévu pour celui qui avait tout prévu, ou presque
Éric : Comment ça se fait qu'on nous a retrouvé ?
Léa : Je ne sais pas
Éric : ( s'énervant) Dis moi comment tu as fait pour les contacter
Léa : C'est pas moi je vous dis
Éric : Écoute moi Léa, je t'ai amenée ici pour qu'on soit heureux tous les deux alors me ment pas d'accord
Léa : Ça sert à quoi maintenant ? Toute la maison est encerclée tu vois bien
Gendarme : ( criant depuis l'extérieur) Nous allons rentrer maintenant, écartez vous d'elle
Éric : ( criant ) Je voulais juste être heureux bordel !
Léa : C'est pas comme ça que ça marche
Éric : ( sortant son arme ) Ta gueule maintenant, ok?
Entendant les cris depuis l'intérieur, l'équipe d'intervention décida de défoncer la porte
Une porte cassée, une dizaine de policiers à l'intérieur, Éric, Léa, un coup de feu... puis plus rien.
Paul entra en courant dans la maison sans regarder tout ce qu'il se passait autour
Paul : ( arrivant près du commandant Soler ) LÉA
elle était au sol, n'arrivant plus à bouger à cause de la balle qu'elle avait dans la jambe. Paul se pencha au dessus d'elle, posant sa main sur la plaie
Paul : Je t'en prie, accroche toi mon amour