Tandem fiction

Chapitre 26

Le lendemain matin, c'est le téléphone de la commandante qui les réveilla
Léa : ( râlant ) éteins moi ça
Paul : C'est le tiens
Voyant que Léa ne réagissait pas, Paul décida de prendre le téléphone pour voir de qu'il s'agissait. Il passa donc au dessus d'elle pour atteindre la table de nuit
Paul : ( le tendant vers elle) Allez répond, c'est ton père
A contre cœur, elle décrocha
Léa : ( la tête enfuie dans son oreiller) Hmmm
Pierre : Commandant, on a retrouvé un corps dans un musée, je suis déjà sur place
Léa : J'arrive
Léa raccrocha et regarda Paul qui était toujours collé à elle
Léa : Il est tôt...
Paul : Il faut y aller j'imagine. Je vais repasser chez moi pour me changer
Paul sorti du lit mais une main attrapa la sienne et l'obligea à s'arrêter
Léa : Tu veux pas rester encore un peu ? Il est 6h30 là
Paul : Si je reviens près de toi on va être en  retard
Léa se releva légèrement pour tirer Paul jusqu'à elle
Léa : C'est pas grave
Elle le fit basculer à côté d'elle et se nicha dans son cou, passant sa main sur le torse de son ex mari
Léa : Je suis bien là
Paul : ( lui déposant un bisou sur la tête ) Je sais, toutes les femmes aiment passer du temps en ma compagnie
Il s'excusa rapidement en sentant un léger coup sur sa poitrine
Paul : ( souriant) Je rigole bien sûr
Ils restèrent enlacés comme ça quelques minutes
Paul : Je n'arrive pas à croire que je t'ai dans mes bras dès le réveil, ce n'est donc plus un rêve
Léa : Tu rêves de moi?
Paul : Tu te souviens de ce que je t'avais dit quand tu avais été retenue par Rodolphe Meunier ?
Léa : Évidemment
Paul ( la serrant dans ses bras) Et bien c'est vrai, je pensais à toi tout le temps, je m'imaginais pouvoir te serrer dans mes bras tous les jours. Te voir comme ça à côté de moi ce matin, ça me rappelle combien je ne t'ai jamais oubliée
Léa était si émue, que pour simple réponse, elle l'embrassa tendrement, posant sa main sur la joue de Paul

La commandante arriva sur la scène de crime et demanda un débriefing à Erwan
Erwan : Bonjour, alors Alain Dupuis, 35ans, veilleur de nuit. C'est la directrice qui a découvert le corps ce matin
Léa : Il est mort comment ?
Erwan : Étranglé. Le légiste saura  vous en dire un peu plus dans les prochaines heures
Léa : D'accord merci Erwan, je vais aller voir la directrice

À la gendarmerie, l'équipe du commandant Soler se réunit dans l'open Space afin de faire part de leurs informations
Léa : Alors la directrice n'a rien vu de particulier quand elle a découvert le corps, cependant elle le trouvait préoccupé ces derniers temps
Inès : Certains de ses collègues m'ont dis qu'il avait rencontré quelqu'un dernièrement
Léa : D'accord, Inès vous vous en occupez. Rien d'autre ?
Erwan : On vient de revoir la confirmation pour perquisitionner à son domicile commandant
Léa : Parfait, Sabine vous allez avec
Sabine : Bien
Léa : Des nouvelles de Marchal ?
Erwan : Il avait un truc à vérifier
Léa : C'est pas possible, jamais il ne changera
Léa Soler parti dans son bureau et enchaîna les appels
Léa : Commandant Soler j'écoute
Franck : Bonjour Léa, j'ai fini l'autopsie
Léa : J'arrive tout de suite, merci

Léa : Bonjour, alors ?
Franck : Notre victime a bien été étranglé
Léa : Comment ?
Franck : À main nue. Cependant je n'ai relevée aucune marque de défense
Léa : Il connaissait son agresseur donc ?
Franck : Je pense oui
Léa : D'accord merci beaucoup, bonne journée
Dans le couloir qui la guidait vers la sortie, elle croisa Paul
Léa : Je peux savoir ce que vous faites là capitaine ?
Paul : Sabine m'a dit que tu étais ici
Léa : Et toi je peux savoir où tu étais ? Tu es courant qu'avant d'aller enquêter de ton côté tu es sensé m'en parler ?
Paul : Je peux peut-être t'expliquer autour d'un café ? On a été réveillé tôt ce matin
Léa : Non j'ai pas le temps, par contre tu vas me le dire sur le chemin
Paul : Il venait de se séparer
Léa : Comment tu sais ça ?
Paul : Je te le dis uniquement que si tu m'embrasses
Léa : ( s'arrêtant ) Non mais ça va pas ou quoi ? On bosse la
Paul : Oh ça va, il n'y a personne. Dis toi qu'à la gendarmerie on ne sera jamais seuls
Paul dégagea le visage de Léa, mettant ses cheveux en arrière et se pencha légèrement vers elle pour l'embrasser

Franck : ( au loin) Commandant, j'ai oublié de vous dire...
Léa recula directement et se tourna vers le légiste
Léa : Oui?
Franck : Ah, bonjour capitaine
Paul : Bonjour ouais
Léa : Bon...
Franck : Ah oui, venez voir
Léa et Paul suivirent donc le légiste
Léa : ( tout bas ) Tu vois qu'on était pas seul...
Elle rigola en voyant la mine dépitée de Paul et passa sa main discrètement dans sa nuque avant de rentrer dans la pièce