v i n g t

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Depuis l'événement du piano avec Rhin, j'ai le droit de jouer du piano une fois toutes les deux semaines. J'ai évité d'en parler à mes amis d'ici pour éviter une quelconque jalousie, je me sens privilégié, je me demande si Rhin a déjà fait ce genre de cadeau à d'autres patients, ou si je suis le premier parce que c'est une femme très attentionné alors ça me surprendrais pas de savoir qu'elle a déjà agit comme ça dans le passé ou même avec d'autres patient. Ce qu'elle fait, me réchauffe le cœur et me fait du bien, j'ai de plus en plus l'impression de voir la lumière au bout de ce tunnel qui n'avait pas de fin il y a avait moins d'un an.

Mais même si c'est seulement une heure, jouer du piano me fait énormément de bien à moi et à Agust, Suga n'est pas intéressé par la musique il préfère quand je sors pour faire du basket avec des amis à moi et je suis surpris de voir que malgré le temps je suis toujours aussi fort qu'au lycée. Exercé ma passion a quelque chose de bénéfique pour ma santé mental car je sens que les choses vont mieux.

Alors que je continue d'écrire des choses sur mes partitions, Rhin fait son apparition dans la pièce. Elle s'approche de moi mais s'arrête voyant que je suis occupé.

"Quoi ? Tu veux que je t'apprenne à jouer ?",elle secoue la tête, alors que ses joues commencent à prendre une teinte rosée.

"Non non je suis vraiment nul en musique, vaut mieux que je reste dans le domaine de la médecine."

"Tu as déjà essayé ?"

"Non."

"Alors ne dit pas ça, peut-être que tu as un talent caché."

Je me lève et lui fait signe de s'assoir, elle me regarde puis roule des yeux mais elle finit tout de même par poser ses documents par terre puis prend ma place, je me place derrière elle et je prends ses mains pour les positionner sur le clavier.

Je lui montre quelques touches mais elle n'est tellement pas sûre d'elle, que rien ne fonctionne et tout sonne faux.

"Détends toi."

"J'arrive pas."

"Place tes mains comme ça déjà.", je prends ses doigts entre les miens et place correctement sur le clavier." Ça sonnera mieux."

Pour l'instant elle se contente seulement de recopier les notes que je fais et elle s'en sort pas si mal que ça. Si elle avait plus confiance en elle ça aurai été largement mieux. Maintenant qu'elle a l'habitude du clavier, je lui dis ce qu'elle doit faire et Rhin le fait toujours hésitante, et la noiraude s'en sort vraiment bien, j'aime l'entendre jouer. Mon médecin se met à rire tout en continuant de jouer et ce simple rire fait battre mon cœur de manière étrange. Pendant qu'elle continue de jouer, elle fait une fausse note et je fronce les sourcils.

"Je pense que ça signifie que je dois arrêter, c'était bien sympa tout ça mais c'est pas pour moi et puis -", elle se tourne vers moi et mes yeux se perdent dans les siens. "Je ne suis pas venue pour ça.", elle chuchote cette phrase.

Je continue de fixer le magnifique visage de mon médecin qui me regarde elle aussi sans rien dire : ses petits yeux noisette, son nez nubien décoré par un joli anneau de couleur or, ses fines lèvres légèrement pulpeuses et je me surprends à vouloir les embrasser pour y goûter. Mes mains se posent sur ses joues et à ma grande surprise elle ne recule pas, au contraire, elle se décale et me laisse s'installer à côté d'elle.

La tension entre nous est indescriptible, c'est la première fois qu'il se passe quelque chose comme ça entre nous, elle a déjà pris ma main pour me réconforter ou on s'est déjà enlacé quand les émotions positives étaient trop fortes mais ce genre de scène n'est jamais arrivé, j'ai jamais encadré son visage au point d'être à deux doigts de l'embrasser.

Psy - 𝒎.𝒚𝒈 IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant