5 - Eva

59 26 2
                                    

Le silence oppressant qui s'offre à moi me déstabilise.

Je cherche le souffle du vent qui parfois me caressait le visage, le chant des oiseaux les matins de printemps, le bruit de lui, et de tout ce qu'il me faisait ressentir.

Seulement, mon souffle lent et régulier est la seule chose qui me parvient.

Alors j'ai peur.

Peur de comprendre la situation, de deviner le pourquoi du comment.

Et mes larmes se mettent à couler toutes seules sans que je ne puisse les arrêter, dans un fracas assourdissant et anormal.

Rien n'est normal.

Tout est inversé.

Mon corps l'est également, puisque je flotte dans les airs.

EVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant