30 - Léo (chapitre final)

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Je rouvre les yeux automatiquement.

Sous mon visage, les siens sont ouverts aussi.

Sa respiration a repris.

J'approche alors ma tête et, sans hésiter, plaque mes lèvres contre les siennes.

La sensation qu'elles m'offrent est si douce et désireuse que j'en perds mes moyens.

J'ai envie de plus.

Mais l'endroit n'est pas approprié.

Alors ce délicat baiser se termine.

Je me relève doucement, et elle enroule ses bras autour de mon cou.

─ Léo.. merci.

─ Je t'aime Eva, tu sais que j'aurais tout fait pour toi.

─ Je sais, je t'aime aussi.

Elle baisse la tête et fixe un débris, réfléchissant sûrement à ce qui vient de se produire.

─ Mais, reprend-elle, je ne comprends pas très bien ce qu'il s'est passé. Je veux dire, depuis le début.

Elle fronce un sourcil - lui donnant un adorable visage - et j'essaie alors de lui répondre du mieux que je le peux.

─ Ils réalisaient des expériences sur des humains depuis six années déjà. Un soir, alors que je t'emmenais fêter ton anniversaire dans un.. peu importe l'endroit. Ce soir donc, des hommes sont arrivés, ont tous cassé, et t'ont enlevés. Des choses similaires s'étaient déjà produites, sans que les gens ne comprennent la véritable raison. (Je marque une pause, réfléchissant à la suite.) Alors.. comme je suis quelqu'un d'impressionnant que tout le monde connaît, je suis parti à ta recherche. Tu comprends, mon travail de super-héros devait reprendre du service.

Elle pouffe de rire et je souris, fière de constater que mon humour douteux marche encore sur elle.

─ Et donc, m'interroge-t-elle, tu as mis du temps à me retrouver ?

─ Je t'avoue que j'ai eu du mal, même si les autorités m'ont beaucoup aidé.

Un violent picotement m'attaque derrière la nuque - toujours au mauvais moment - et je me retrouve à me gratter dans une posture très peu attirante. Elle souffle du nez à nouveau, avant de me reposer une question.

─ Et tes parents, et les miens ? Je t'avoue que ma mémoire est toute confuse.

─ Eva, ils ne sont plus de ce monde depuis bien des années, après la violente grippe qui est survenue..

─ Pardonne-moi, j'avais oublié.

À son tour de se gratter la nuque. Mais je ne pense pas que quelque chose la démange. La culpabilité peut-être ?

─ Cela ne fait rien. Nous vivons très bien à présent, et il y a assez de place pour les trois milliards d'habitants. J'ai tout. Une maison, un jardin, et je vais à l'université. Seul toi me manquais.

─ Et moi, je n'avais rien. Juste toi. Et c'est grâce à toi que j'ai pu m'en sortir. Léo, je t'aime. Et, murmura-t-elle ensuite, cette robe blanche te va très bien, tu devrais la mettre plus souvent.

─ Belle tentative. Mais tu ne peux pas surpasser mon humour. Je t'aime aussi.

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J'espère sincèrement que vous avez accroché à ma petite histoire.

Dans le cas contraire, j'attend des remarques et des conseils : je veux progresser.

Je vous informe également qu'un chapitre bonus centré sur Eva sort demain.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur eux, ajoutez mon histoire à votre bibliothèque ;)

Je vous souhaite une agréable soirée/journée !

EVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant