Livre I:Un rêve ruiné

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Dans un café bondé, de gens tous aussi banales , que le journal qui lisaient, un rêve commençait à naitre. On pouvait voir une famille à première vue, joyeuse. Ils dégustaient leurs premiers plats de la journée, autour d'un soleil chaleureux. 

Les reflets sur la vitre ,à gauche de la table, discrètement formaient le cadre parfait, d'une ambiance de famille parfaite. Derrière eux, à droite de la vitre, il y avait un aquarium, avec deux poissons, dont les écailles étaient illuminées , par la lumière du soleil . Celui-ci était envahis, de boule, contenant des décorations semblables à des mondes scellé, dans l'oubli du décor. Ils flottaient, au gré du courant , tandis que les poissons se baladaient entre les mondes, comme les admirant. 

Bref, nous revoila , parmi les quatre individus . La seul femme admirait la discussion de deux hommes: un à gauche tandis que l'autre se trouve , à l'opposé. Ils entretenaient le feu de ce débat, sur des sujets mondains, pendant quelque minutes, déjà. Leurs spectateur, prenait des photos comme pour graver ces souvenirs, parmi tant d'autres, déjà négligés. Tout contribuait, à cette retrouvaille familiale, hormis, une personne. L'adolescent était rivé , sur son écran, profitant du moment, mais à sa façon. Cet instant lui aurait plut , sans l'intervention de ce sujet si controversé, de notre temps. Il prit alors, ces écouteurs comme un chevalier se revêtirait d'une armure, car à présent ,cet instant lui parut fade et sans intérêt. Alors, il tourna la tête fuyant du regard, ce qu'il rejetait, désormais. Soudain, il admira le jardin  devant le vers , et son esprit dériva de ce monde. Brusquement, plusieurs petites créatures prirent le contrôle du jardin. Ils avaient tous la même tête, et traits de caractères, que leur créateurs. Or, il semblaient avoir une conscience différente. Chacun était dans son humeur: un sanglotait, un sautillait de partout... Puis, il admira ce qu'il se passait, sauf que ce fut de trés courte durée. En effet, en un clin d'œil ,leurs peaux commençait à se raidir, leurs pieds maintenant lâchaient. De plus, le plus étrange était que seul eux et l'adolescent vivaient ce moment, comme en accéléré. Ainsi, ils étaient méconnaissables de l'original. Soudain, leurs corps tombèrent, tandis que leurs esprits s'envolèrent, dans une complainte finale. 


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