Livre III: La progéniture d'un lendemain nouveau

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Une espèce est née , comme toute les autres. Elle évolua, elle apprit, elle s'éleva toujours plus haut. Elle bâtit sa prospérité. Elle se baigna, dans son savoir grandissant. Elle s'en délecta, par toutes les formes, dans une ignorance inquiétante. Après tout, elle avait des capacités supérieurs. Cependant, elle restait animal, dans sa nature, son etre, ces gênes es plus profonds. Et un animal n'a qu'un seul but: survivre, se reproduire, s'agrandir. Malgré es principes bien pensés, elle ne pouvait échapper à ce qu'elle était. Bien évidemment, leurs gourmandises , un défaut commun chez eux, les emportèrent. Voila que la terre commence à s'en remettre de cette trahison. Une trahison bénéfique, au final.

Des vestiges d'une civilisation déchue tenait encore fier, contemplant l'horizon calme et vide. D'autre s'écroulaient, et avec eux des parcelles de vies, de parcelles d'espoir, des parcelles d'expériences. Des débris de gratte-ciels s'écrasaient sur des voitures, stoppant ceux qui les faisaient autrefois avancer. Des lianes, de la verdure, des arbres arpentaient désormais le sol, comme des enfants, adultes et vieux l'ont fait.

Non loin de cette avenir de fiction devenue une réalité, un désordre il y avait. A l'ouest de la sphère, le sable étaient balancé, par le vent impétueux, se mêlant anarchiquement à la poussière. Au nord, la terre convulsait, effrayé, et se craquait d'angoisse. Les arbres, ainsi tombaient, un par un, contribuant à ce chaos élémentaire. Au sud, la mer arrachait des bouts de villes, sans méninge , incessamment . Elle laissait des bouts, sur la cote, repue de son repas. Les forces de la nature se déchainaient, dans une violence bien à elles. Or , cette fois, il n'avait plus d'ennemi. Seul, un silence de la vie, les accompagnaient dans leur rages. Seul, un calme morbide régnait. Seul, des catacombes du passé criait, dans leur oubli tragique. Malheureusement , il n y avait personne pour les entendre.

Pourtant, dans ce carnage, une femme se dressait, sur le sol de l'Afrique. Elle était d'une droiture anormale, vu les conditions. Et d'un coup, une mélodie arriva à se faire entendre:

"Une cellule devint des milliers

Elle devint des millions

Elle devint des milliards

Telle un

Dans son bonheur contrasté, le perfide s'installa

Elle proliféra, malgré ça

Elle continua son œuvre

Elle continua de nourrir la bête

D'autre, l'anticipèrent

D'autre, l'ignorèrent

D'autre, ne pensèrent qu'a eux meme

La Nature, offensé de leurs création

Causa , de son joue, leur destruction

Dans cette course de pouvoir et survie,

Seul qui l'instaura décrocha la victoire "

Et dans le brouhaha constant, sa voix se dissipa, emporté par le vent portant conseil à une naissance qui allait tout changer. Une naissance qui fera mieux, on espère. Une naissance qui ne fera pas les meme erreurs que nous, on espère. 

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