Livre I:Un conflit passé, sous silence (partie 2)

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La vie , alors, quittait lentement leurs vestiges abandonnés de tous. Puis, des arbres poussèrent, à une vitesse folle, là ou résidait leurs corps. Ils étaient d'un vert si clair, que la lumière passait à travers ces feuilles. Ils étaient ornés de fruit, sorties tout droit d'un rêve éveillé. Malgré cette création idyllique, les yeux de l'adolescent, ne virent le monde que d'un noir profond. Ce spectacle majestueux lui sembla morbide, - peut-être même avait-il raison de le penser... - et étrange. 

Et cette vue de cauchemar, persista, jusqu'à qu'une lumière bleu clair, arriva. Au fur et à mesure, que sa brillance devenait de plus en plus grande, le visage désolé de l'adolescent s'estompait. Alors, parmi ce subterfuge incroyable, deux femmes se montrèrent, une portait une robe du XVIIIe, tandis que l'autre portait un costume. Ils étaient, en train de danser libre comme le vent, et passionnément. Ils dansaient ne se souciant plus de détails inutiles. Ils dansaient, à tout rompre. Le spectateur admirait ces femmes, de leurs dextérité sans pareille. Finalement, dans un mouvement magistrale, il inondèrent ce monde, d'un sentiment nouveau. Un sourire , des plus sincère alors,  se forma sur les lèvres de ce jeune tourmenté. La faune et la flore , maintenant exprimaient ce renouveau, à l'unisson. L'harmonie avait été retrouvée. Mais, décidément rien ne durait longtemps ici. Tandis, qu'une troupe d'hommes hostiles arriva, un sentiment de peur , et dégoût apparut. Ces hommes avait la haine du monde, dans leur yeux, et avec elle, ils chargèrent. Ils tuèrent les plantes , de leurs noirceur si profonde. Et de leur main ensanglanté, annihilait la vie restante. Tandis que le souffle nouveau , disparaissait, trois personnes familières admirèrent le spectacle, en riant aux éclats. Seul, le plus jeune, regardait ce spectacle d'un œil affligé. Néanmoins, ils  savaient que ces mains étaient liés, par ses maîtres, ne pouvant aider. Les êtres venues, repartirent aussitôt , apeurés. Asphyxié, par le souffle disparu, le garçon ne le supporta plus, et tourna la tête.  Fuyant cette réalité, il se retrouva d'un coup, devant une falaise mortelle. Les oiseaux ont cessés de chanter, les fleurs se sont fermées sur eux-mêmes, le roue avait tournée. Alors, tenant dans sa main un fruit d'un rêve devenue cauchemar, il inspira et pensa: " l'harmonie a été brisée".

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