Mentalist

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Avant de commencer bonne année, j'espère que vous réaliserez tous vos projets et vos rêves. Ensuite, pour ceux qui connaissent un peu cette série, j'ai mélangé deux scènes bien distinctes.

Et je suis désolée, je trouve cet écrit de piètre qualité mais je ferais mieux au prochain OS, promis.

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Cela faisait maintenant presque un mois que Pierre, Benjamin, Camille, Lucas, Fred, Guillaume, P-A et Agathe étaient arrivés au Pays Basque, dans une grande villa, se confinant tous ensemble.

Ils enchaînaient les tournages et ils étaient tous exténués. Ça n'empêcha pas Pierre de se retrouver sur le terrain de tennis à huit heures et demie du matin le jour où débutes cette histoire.

Il voulait être le meilleur, ceci expliquait largement sa présence sur le terrain avec son ami, Guillaume. Pierre avait prévu un nouveau et dernier live tennis pour prouver à sa communauté qu'il était bon même s'ils n'en avaient pas vraiment besoin. Son peu de confiance en lui le conduisait parfois à avoir de tels comportements.

Il courait en tout sens, son ancien colocataire ne le ménageait pas, se vengeant certainement de cette manière, d'avoir dû se lever à l'aube. Pierre retourna la balle fortement et avec rage de l'autre côté du filet, au fond du terrain. Mais son ami était vif, il se déplaçait plus légèrement et il la renvoya de toute ses forces. Un rayon du soleil tomba entre les mèches blondes et éparses dans les yeux océans du lorrain. Il avait beau s'être déplacé vers la droite, s'apprêtant à frapper, il rata son coup. Il n'eut pas le temps de relever son regard pour chercher la lueur jaune derrière lui, il s'effondra au sol, une douleur fulgurante électrocuta sa tête, en écho aux battements de son cœur qui semblaient résonner dans tout son corps, il entendit vaguement au loin quelqu'un hurlait son prénom et puis il sombra dans le noir.

***

Il se réveilla deux heures tard. Pierre sentait une surface molle sous lui mais aussi beaucoup de  mouvement autour de son corps, il ne pouvait pas être dans sa chambre parce que s'il devait juger au bruissement de l'air, trois personnes étaient certainement dans la même pièce que lui or son espace personnel était trop petit pour y entasser autant de monde. Il était donc tout logiquement sur le canapé du salon, il sentait l'odeur d'orange de Benjamin qu'il reconnaîtrait entre mille aux simples papillons qui virevoltaient dans son estomac lorsqu'elle parvenait à ses narines. S'il avait pu se concentrer sur autre chose que sur la présence certainement très proche de son ami, il aurait perçu une odeur d'après-rasage, celui de Guillaume ou celle mentholé du shampoing de Camille. 

Il esquissa un mouvement, léger, il frotta ses yeux de ses doigts en fronçant les sourcils et il pouvait presque entendre les trois respirations saccadées des autres personnes.

-Pierre, est-ce que tu m'entends ?

Le blond sursauta légèrement quand la main de Ben se posa sur son bras, il tourna son visage vers lui en souriant comme un enfant et répondit tout simplement :

-Bien sûr que je t'entend, j'suis pas si vieux.

L'atmosphère était plus détendue, Pierre comprit alors que ses amis avaient eu peur pour son audition et lorsqu'ils seraient en route pour l'hôpital, Benjamin lui expliquera ce qu'il s'était passé avec la balle jaune et pourquoi ils s'étaient alors inquiétés pour ce sens en premier.

What If...?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant