The Black Diamond. [Liam Payne]

Chapitre 2

« The Black Diamond, l'endroit de la décadence, de la débauche... L'endroit où ma vie a changée. »

C'était le grand jour, on était vendredi. J'étais très angoissé, plus quand je suis arrivé à Paris. Niall, Zayn, Harry et Louis s'étaient cotisés pour m'offrir un costume assez chic, plus j'avais l'air important et riche, plus vite Lisa me repérerait. C'était ça le plan, elle savait qu'elle devait rencontrer une personne, mais qui ? Je devais jouer un rôle, je devais me cacher sous un masque de bourgeois pour attirer son intention.

« Ellipse – 1 an plus tôt. »

« Si elle ne le repère pas comme ça, c'est qu'elle devient aveugle ! » ; « Elle arriverait même à craquer. » Rigole Niall. Je fais à peine attention à ce qu'ils disent et me regarde dans le miroir, ce costume est vraiment très beau. « Tu tires une de ces têtes, Liam. » Rigole Louis en ajustant ma veste. « Disons que je me demande si c'est une bonne idée... » ; « Liam, si tu fais ça pour nous, tu pourrais sauver la carrière et la vie de beaucoup de personnes ! Tu fais juste une bonne impression et après tu n'auras qu'à écrire la pièce ! » Souris Zayn. Je soupire et acquiesce. « Bon et bien... on y va ? » Mes nouveaux amis rigolent et me remercie encore pour énième fois.

Zayn et Niall sont partis, ils devaient apparemment se préparer pour leur spectacle de ce soir. J'attends donc l'heure fatidique dans mon appartement. Je tourne en rond et n'arrête pas de boire de l'eau, j'ai la gorge sèche à cause de l'angoisse. Au même moment, on frappe à ma porte, je me dépêche d'aller ouvrir et tombe nez à nez avec Harry et Louis. Ils sont tous les deux habillés de façon classe et ils se tiennent la main, ce qui me fait sourire. « T'es prêt ? » Me demande Louis en souriant, alors que je soupire une énième fois et leur souris timidement. « Allez courage, tu n'as qu'à te faire embaucher et tout ce passera bien. » J'entends bien qu'au ton que Harry emploie, il n'est pas plus rassuré que moi, mais je préfère faire semblant de rien.

La nuit tombe sur Paris, et dans la rue l'ambiance bats son pleins. Des groupes de jeunes s'éclatent, des couples se promènent, je suis absorbé par tout ce qu'il se passe autour de moi. Très vite nous arrivons devant The Black Diamond et je repère très vite Niall à l'entrée qui nous fait de grand signe, nous le rejoignons mais le vigile à l'entrée nous barre la route. « Dan, ils sont avec moi. » ; « T'es sûr ? Je connais Harry et Louis, mais ce gamin là... C'est qui ? » ; « Celui qui va sauver ton poste, débile. » Le vigile me lance un regard noir, mais me laisse tout de même passer. Très vite, nous nous retrouvons à l'intérieur et je dois avouer que, l'ambiance dépasse tout ce que j'avais imaginé. Des femmes habillées en tenue légère mettent l'ambiance en chantant, dansant et allumant les hommes présent. C'est impressionnant comme j'ai l'impression d'avoir été envoyé dans une autre époque, ça me fait penser au vieux Moulin Rouge des années 1900.

« Liam, assied toi. Le spectacle va bientôt commencer. » Me souris Niall avant de s'en aller, je regarde Harry et Louis sans comprendre. « Ce n'est pas déjà ça le spectacle ? » ; « Oh non... ça ce n'est qu'une façon de faire monter l'ambiance. » M'explique Louis. « Harry connaît bien tout ça... » ; « Louis... » ; « Et bien quoi ? C'est d'ici que tu viens, Harry. » Je regarde Harry sans comprendre, il voit bien mon regard et me sourit tristement. « Je travaillais ici... J'étais chanteur et danseur... et j'avais un titre spécial... » ; « Harry vendait de l'amour aux hommes, comme Lisa. » ; « J'étais au bord du gouffre quand Louis m'a rencontré, j'étais un prostitué, je n'avais plus d'amour propre. » ; « J'ai réussi à le sortir d'ici après avoir parlé à Edward. » ; « On aurait bien essayé de sortir Lisa aussi, mais Edward est comme un père pour elle et il a réussi à la convaincre. » Harry a tellement l'air dépité en racontant cette histoire, j'en ai des frissons, mais étrangement, plus il me parle de cette fille, plus j'ai envie de la voir et de voir si ces histoires sur elles sont aussi vraies qu'ils le prétendent.