The Black Diamond. [Liam Payne]

Chapitre 1

« Paris, je te convoitais depuis que j'ai l'âge de rêver. Si j'avais su un jour que je marcherais sur tes pavés, que je traverserais tes rues et aimerais ta plus belle femme. »

Quand je suis sorti du train, à la gare Saint-Lazare de Paris, je ne pouvais pas être plus souriant. Je pense même que les gens m'observaient de façon étrange, je devais certainement les effrayer. Très vite, je me suis mis en marche vers le quartier de Montmartre, le quartier bohème de Paris. Il m'a fallut une bonne heure de marche pour y arriver, mais je n'ai pas perdu mon sourire une seule minute. Lorsque j'ai eu fini de grimper ces interminables escaliers, mon sourire s'est agrandi encore plus. Je n'étais pas déçu, ça correspondait bien à ce que j'imaginais et j'avais hâte d'entamer ma nouvelle vie.

« Ellipse - 1 an plus tôt. »

Montmartre, ces petits bar-tabac, le café des artistes, le Moulin Rouge, ces friperies, ces magasins d'antiquité, tout ce qui ramène à l'art et aux années folles. Je me laisse très vite prendre par cette frénésie qui m'entoure et je me permet de faire le tour du quartier avant de rejoindre l'appartement que je vais louer. Je me laisse tenter par une petite terrasse sur laquelle un joueur d'accordéon joue des airs de musique française de la grande époque, je reconnais même un morceau de Lucienne Delyle ; « Mon amant de Saint-Jean ». Ma grand-mère était d'origine française et maîtrisait parfaitement la langue, et c'était une chanson qu'elle chantait très souvent à l'occasion, j'ai toujours aimé l'écouter, Paix à son âme.

Après un petit café et une pause dans ma ballade, je me rend compte qu'il est temps de me rendre à l'appartement. Je saisi donc le plan que j'ai soigneusement préparé et y jette un oeil attentif. Très vite, je retrouve la rue, elle est un peu plus froide que les autres rues que j'ai pu visiter. Ça m'attriste un peu, mais je n'arrive pas à perdre cette excitation qui forme une boule dans le creux de mon ventre. Je passe la porte du grand bâtiment et fait face à une vieille dame à l'air sarcastique. « Je suppose que vous êtes le petit anglais qui loue ? » Lâche-t-elle d'un ton légèrement moqueur, il est temps que je m'essaie au français, j'ai de bonnes bases, mais est-ce que je pourrais tenir une conversation ? « Enchanté, je suis Liam Payne. » ; « Peut m'importe. Vous avez de quoi payer le loyer en temps et en heure ? » ; « Oui... » ; « Très bien, venez, j'vais vous faire visiter. » Je suis un peu mal à l'aise par son caractère franc, je hausse les épaules et la suit, je ravale un soupire en voyant qu'il n'y a pas d’ascenseur, mais c'est certainement ça... le vieux charme de Montmartre... « Qu'est ce qu'un anglais de votre âge viens faire ici ? » Je suis surpris par le ton de sa question, mais je ne la laisse pas me désarmer. « Je voudrais faire carrière ici. » ; « Vous êtes gigolo ? » ; « Pardon ? » ; « Vous avez bien compris. Il n'y a que des catins et des gigolos dans ce coin. » ; « Et bien, j'irai voir ailleurs si je ne trouve pas ce que je veux. » Je souris fièrement à ma réplique, alors qu'elle, elle me balaye du regard, de haut en bas, un sourcil levé et une légère once de pitié dans le regard. « Je vous souhaite de trouver ce que vous cherchez alors. Bon, voilà votre appartement ! Les fêtes sont interdites à partir de 22h. » ; « Merci madame. »

Elle n'ajoute rien et se dirige vers la sortie en déposant les clefs sur la table. « Au fait, si vous ne voulez pas perdre votre temps, évitez le cabaret The Black Diamond. » ; « Le diamant noir ? » ; « Oui si vous voulez. C'est un endroit peut fréquentable, vous m'avez l'air d'un bon jeune homme, n'allez pas vous y perdre. » choqué par ce semblant de compliment, je n'ajoute rien à son avertissement, et elle finit par s'en aller. Pourquoi ce fameux cabaret pourrait-il être aussi dangereux ?