Harry Potter (et moi) à l'école des sorciers

Chapitre 6: Visite inattendu

A mon réveil Silfie est à mes côtés avec le dîner.

"-Excuse-moi je ne voulais pas de réveiller.
-Non ce n'est pas toi. Un simple mauvais rêve.
-Tu veux en parler ? 
-Il n'y a pas grand chose à dire: des images qui défilent, sans qu'il n'y est vraiment de sens.
-Tu es sûr ? 
-En tout cas pour moi."

Elle hoche la tête et pose mon repas sur le bureau.

"-Qu'est-ce que..
- Des croque-madame. "

Mon ventre émet un gargouillement pour approuver. La douce odeur du fromage fondu sur le jambon, du pain grillé et la sensation futur du jaune d'œuf dans ma bouche ma fait saliver. Silfie sourit. 

"-Apparemment tu aimes ça ? 
-Oh que oui."

Je m'installe sur la chaise et commence à dévorer mon repas. 

"-C'est toujours aussi bon les repas ? Ici à Poudlard ? 
-Oui. Mais en générale on prépare plutôt des grands plateaux de viandes, genre cuisse de poulet. Avec des pommes de terres et des légumes.
-J'avais un peu peur, mais tant que vous ne faîtes pas de frite au vinaigre ou autre horreur culinaire, ça devrait le faire. 
-Ah oui, Silfie sourit. Il est vrai que les moldus de ce pays ont une conception assez particulière de la cuisine."

La petite elfe me salue et quitte ma chambre. Je termine mon repas, repus. Je file dans la salle de bain pour me préparer pour la nuit qui arrivait. Je me regarde dans le miroir. J'ai l'impression d'être une personne différente depuis ces deux derniers jours. En y repensant, je ne sais pas vraiment qui je suis. C'est avec des questions pleins la tête sur ma personne et retourne me coucher. 

*   *   *

Les dix jours qui suivirent mon arrivée au château, m'ont été profitable. Hedgord et Silfie me l'ont fait visiter plus d'une fois. Ce n'est pas pour autant que je ne me suis pas perdue. Dumbledore m'a donné un accès libre à la bibliothèque, en précisant que je ne devais plus trainer dans les couloirs après vingt-deux heures. Une fois, une seule, j'ai eut dit petites minutes de retard. Le lendemain, lorsque la jeune elfe m'a apporté mon petit-déjeuner, il y avait un mot de Dumbledore me demandant d'aller le rejoindre un peu plus tard dans la matinée. Quand je me suis retrouvée seule avec lui dans son bureau, il y avait un énorme malaise. Il avait beau me parler d'une voie calme, j'avais l'impression que ces yeux me transpercent. C'est aussi ce jour-là que j'ai appris que j'étais surveillée. Par des fantômes ! Pendant les deux jours suivant cette entrevue, je n'ai pas arrêté de regarder derrière moi, peureuse de me retrouver nez à nez avec un de ces esprits. D'après les deux elfes qui s'occupent de moi, les fantômes de l'école font office de surveillants et c'est eux qui "m'espionnent", sur ordre de Dumbledore. Ils m'ont néanmoins rassuré lorsqu'ils m'ont juré qu'ils n'étaient jamais entrés dans ma chambre.  

D'une certaine manière c'est rassurant, mais d'un autre c'est plutôt  flippant. 

Au moins une fois par jour, quand je n'étais pas plongé dans les livres, j'allais rentre visite à Hagrid. Il me racontait des histoires passionnantes sur sa plus grandes hobbies: les créatures fantastiques. Et plus précisément les dragons. Le géant a beau être maladroit, il peut me parler pendant des heures durant de ces fascinant animaux et de tous les détails qui les accompagnent. Hagrid arrive à rendre ses "leçons" passionnantes, et j'en arrivais à me dire qu'il ferrait un très bon professeur. Il a cette façon de raconter les choses qui les rendent tellement intéressantes. 

Quelques jours avant la rentrée, Hagrid était parti faire les achats de rentrée avec un sorcier aux tuteurs moldus. Je suis donc encore une fois dans la bibliothèque à me documenter sur le monde et l'histoire des sorciers. Le soir dans ma chambre, juste avant de dormir, je profite du "couvre-feu" pour lire mes manuels pour l'année à venir. Je n'ai aucune envie que mes premiers jours de cours ressemblent à un débarquement sur une planète ou une dimension  étrangère à la mienne. 
Habituellement je me sens observée, surtout depuis que j'ai appris pour les fantômes. Mais aujourd'hui c'est différent, j'ai l'impression que ce n'est pas la même "chose" qui me regarde. Après quelques minutes de malaise, je me retourne vers la porte d'entrée. Dans l'encadrement, à l'extérieur de la bibliothèque, se tient un garçon. Pas très grand, le teint pâle, le nez en pointe et les cheveux encore plus claire que sa peau, il me regarde comme si je venais d'une autre planète. Je me lève d'un coup, surprise de rencontrer un humain de mon âge depuis pratiquement deux semaines. Le garçon prend un visage impassible, comme pour me faire croire qu'il n'est pas étonné que je sois là.